C'est un fait établi : Scott Adkins est très certainement le plus grand "bastonneur" en activité (en 2022) mais c'est de plus en plus dur, quand on est "bastonneur" d'élite, de trouver des productions dignes de son talent. Alors, pour payer les traites de sa piscine olympique et les frais de scolarité privée de sa progéniture, on tourne où on peut, quand on peut et dans ce qu'on peut. "Il faut bien manger, ma bonne dame".
Zero tolerance est une naZerie qui pousse le vice jusqu'à faire de notre habituel héros, un méchant. Un Méchant !!! C'est intolérable. Alors oui, d'accord, ça lui est arrivé régulièrement par le passé, mais le plus souvent pour apparaître dans des séries A de standing, rarement dans des DTVoD aussi bas de gamme. Surtout si c'est pour se coltiner un héros comme celui que le spectateur doit se fader dans Zero tolerance. Il était sympa Dustin Nguyen mais c'était dans 21 Jump Street, et c'était en 1987 ?!?! Non vraiment, il n'y a rien à sauver dans Zero tolerance. Rien ! Tellement rien que le film aura raison de la patience du spectateur le plus aguerri à ce type de productions, en moins de 30 minutes. Ce n'est même pas un pari, c'est une certitude. A ce compte-là, sur le même postulat de départ, il vaut mieux tenter Kill zone - Paradox (S.P.L. 3) ou, à la rigueur, Skin trade.