La Galice jusqu'à l'hallali
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Abandonné par sa mère, errant dans les bois, Jason, 9 ans, tombe sur une caravane dont il découvre qu’elle appartient à un marginal muet. Le deuxième long-métrage du grec Vardis Marinakis commence de façon réaliste avant de peu à peu s'abandonner à une manière en partie onirique jusqu'à son dénouement, digne d'un conte fantastique. Les personnages sont tous isolés et en quête d'amour, qu'ils trouveront de manière inattendue. Plusieurs choses ne fonctionnent pas tout à fait dans le film, malgré ses qualités esthétiques et de narration : le rôle de la mère par exemple ou encore ce trafic de réfugiés qui est traité de façon presque anecdotique. Ce qui intéresse le réalisateur est d'abord la relation entre l'enfant et ce père "adoptif" et ensuite la place de la nature, bienveillante et consolatrice. Le film est loin d'être abouti mais il possède un ton très personnel et une qualité d'exécution indéniable.
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le 26 juin 2020
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