On prend les mêmes et on recommence ! Toujours ce brave Hercule qui, cette fois-ci, ne doit plus aller récupérer sa femme mais s'occuper d'un taureau enragé.
Les mécaniques sont les mêmes. Placés sur une map, les serviteurs de Hercule vont devoir collecter suffisamment de ressources pour remplir différents objectifs : casser un rocher, battre des minotaures ou simplement atteindre le bout du niveau.
Le jeu se veut tout de même un poil plus nerveux. Il y a beaucoup plus d'obélisques à construire offrant des bonus à chaque niveau : serviteurs plus rapides, accroissement des ressources, effrayer les voleurs. Les ressources apparaissent plus rapidement à condition bien entendu d'avoir construit au préalable une ferme pour produire de la nourriture et un atelier pour produire du bois.
Autre nouveauté : la présence de pièces de puzzle à récupérer dans chaque niveau à la manière d'un jeu d'objets cachés. A la fin de chaque chapitre, reconstituer le puzzle donne droit à un niveau bonus.
L'écran de scoring, à la fin de chaque niveau, permet également de se comparer aux développeurs. Un trophée demande même de battre dix fois leur record. Un petit plus sympathique que je n'ai pas testé car je me demande comment on peut battre des types ayant conçu leur propre jeu et qui doivent donc le connaître dans les moindres recoins.
Trois modes de difficulté sont au programme : Détente, Basique et Expert. J'ai joué en Basique et je n'ai pas trouvé la moindre difficulté. Les hardcore-gamer privilégieront le mode Expert dont la barre de temps pour boucler chaque level descend beaucoup plus vite. Mais est-ce que les hardcore-gamer jouent à 12 Labours of Hercules ? Non. A mon avis, on les retrouve plutôt chez les poids-lourds du genre : Ages of Empire ou Starcraft.
12 Labours of Hercules permet de s'initier en douceur au genre. Dans les modes de difficulté bas, il ne demande aucune stratégie particulière. Juste à cliquer rapidement sur l'écran. Son design cartoon et sa prise en main immédiate destinent le jeu en particulier aux plus jeunes ou aux casual-gamer.