Après la trilogie Deponia mais aussi A New Beginning et The Night of the Rabbit, Daedalic nous pond un autre point and click nettement moins ambitieux en partenariat avec Irresponsible Games : 1954 Alcatraz.
On contrôle tour à tour un couple, Joe, prisonnier sur Alcatraz et qui cherche à s'en évader et son épouse Christine qui va tout faire pour l'aider dans sa quête.
Avec pour cadre le San Francisco des années 50, l'atmosphère est très bien rendue. La bande-son est délicieusement jazzy, les décors faits main traduisent le savoir-faire dans ce domaine de Daedalic.
Mais, à part ça, le jeu est court (cinq-six heures de jeu) et pas spécialement difficile. On progresse dans l'histoire en collectant des objets, en les combinant dans l'inventaire et en les intégrant dans les décors. Sauf que les objets sont en général placés à côté ou dans le tableau d'avant. Le système d'inventaire est assez mal foutu d'ailleurs car il est placé tout à gauche, là où on clique pour changer d'écran. Pourquoi ne l'ont-ils pas mis en bas comme dans la majorité des point and click ?
Techniquement, même si les décors sont très beaux, les personnages, eux, ne le sont pas. Leurs animations sont ridicules comme dans un jeu Wizarbox et on doit se taper un temps de chargement de dix secondes environ à chaque changement d'écran. En un mot comme en cent, ça gave très vite.
J'ai vu qu'il y avait l'air d'y avoir des choix moraux lors de la séquence finale. Peut-être qu'ils ajoutent de la rejouabilité dans un genre qui, il est vrai, ne peut en proposer. De là à me motiver à refaire le jeu une seconde fois...
1954 : Alcatraz est typiquement le genre de jeu à chopper lors d'une promo Steam à -75 %. Ce que j'ai fait. A trois euros le jeu, la pilule a un peu plus de facilité à passer. Le jeu n'est pas foncièrement mauvais grâce à son ambiance et ses dialogues parfois assez crues. Mais la simplicité de ses énigmes flingue la durée de vie et les temps de chargement agacent plus qu'autre chose.