Fête des voisins Simulator 2K23

Déçu par la constance dans la « non horreur » de la franchise Resident Evil, j’ai plongé mes mains fébriles dans un vrai jeu d’horreur indépendant : 9 Childs Street. Vous êtes ici en présence d’un petit titre développé par un seul homme, le mystérieux N4bA, relativement connu dans la sphère vidéoludique horrifique sur les internet. Ce n’est pas son premier titre, mais certainement l’un de ses plus connus. Vous incarnez un jeune garçon (10-12 ans) inquiété par une maison dans le voisinage dont il a constaté la disparition pure et simple de plusieurs enfants qui y avaient pénétré. Armé d’une lampe torche et de votre courage relatif, vous vous rendez dans la fameuse maison à la recherche de la vérité... Conçu comme des montagnes russes horrifiques, cette courte aventure (1 heure environ) vous donnera quelques sueurs froides si vous n’êtes pas trop sensibles. Impossible de mourir, il faudra simplement suivre le fil scénaristique, progresser à tâtons dans la maison jusqu’au dénouement final. Terminé en 45 minutes, j’ai pris quelques coups de pression sympathiques grâce à une réalisation de toute beauté, une pesanteur finement posée dès le début, une atmosphère angoissante renforcée par la fragilité de votre personnage : un enfant. Et oui il y a des effets de sursaut dégueulasses mais l’auteur n’en abuse pas trop. Pour ne rien gâcher, le dénouement de l’histoire m’a particulièrement plu et j’ai trouvé l’histoire touchante.

Honnêtement, 9 Childs Street incarne parfaitement le style horrifique recherché par tant de joueurs sur console. Il n’y a pas mieux que Steam et de manière plus générale, le PC, pour se procurer un shoot d’adrénaline comme celui-ci. C’est court et intense, l’ambiance et la réalisation sont réussies, et on flippe comme des petites pucelles ! Je recommande.