Final Fantasy XII
7.1
Final Fantasy XII

Jeu de Square Enix, Yasumi Matsuno et Hiroyuki Itō (2006PlayStation 2)


Graphisme 19/20 :



Le plus beau jeu de la PS2 à n'en point douter !



Scénario 9/20 :



Synopsis : Lors du mariage de la princesse Ashelia, le royaume de Dalmasca se fait attaquer par l'empire Archadien. Le jeune marié meurt dans la bataille. Ça c'est la cinématique d'introduction, nous voilà 2 ans après, on dirige Vaan, un type qui tabasse des rats dans les égouts et rêve de devenir pirate du ciel. Ensuite, après avoir tenté de s’introduire dans le palais, pour y voler quelques trésors, on rencontre Balthier et Fran, deux pirates du ciel qui ont visiblement eux la même idé et on se fait arrêter. En prison on rencontre Basch, un type ténébreux qui faisait anciennement partie de la garde royale et est aujourd’hui considéré comme un traitre régicide. On s'évade ensemble, les pirates et Vaan acceptent d'aider Basch à retrouver la princesse Ashe qui se faisait passer pour morte afin de mener une résistance dans l'ombre et reconquérir son trône. Puis, afin de légitimer sa lignée et son droit d'accéder au trône il faut aller dans les temples de ses ancêtres mais tout ne se passe pas comme prévu et, après avoir dégoté une arme de destruction massive appelé Nihilite, notre équipe s'en va en quête de l'arme qui pourra la détruire car l'empire adverse en a un également et compte vraisemblablement s'en servir contre Dalmasca, faisant d'innombrable victime.



Qui veut la paix prépare la guerre



Malgré les mains tendues par certains hauts dignitaires de l'empire Archadien, la princesse Ashelia ne peut ignorer la menace qui plane sur son pays et se voit contrainte de renoncer à cet espoir de paix pour arrêter la folie de l'empereur Vayne. Notre groupe poursuit donc sa visite des temples familiaux, des ruines antiques au fond desquelles des sortes de dieux vont confier à la princesse une épée en signe de pacte avec comme consigne d'aller détruire le cristal qui donne son pouvoir aux Nihilite. Finalement on tue l’empereur pendant son assaut et FIN... Epilogue 1 an plus tard sur fond de musique mièvre tout le monde a refait sa vie de son côté comme si rien ne s'était passé, même pas une grosse fête avec un discours de la princesse qui récompense ses amis en offrant un vaisseau à Vaan pour qu'il puisse accomplir son rêve et des au revoir déchirant, on reste sur notre faim...


Si le scénario partait plutôt bon il se dissipe un peu et nous perd malheureusement assez vite en ne donnant pas assez de détails sur le fond. L'univers du jeu est riche en background mais le scénario ne l'exploite pas bien, on se retrouve avec l'impression de jouer à une suite d'un jeu inexistant (à moins que les Final Fantasy Tactics nous donnent des détails qui permettent de mieux comprendre la situation géopolitique et l'histoire du monde d'Ivalice). J'aurais vraiment apprécié que la trame principale soit plus travaillée, et qu'on ait droit à une vraie fin avant l'épilogue. En plus il y a un narrateur (présent surtout dans la première partie du jeu) et ce n'est même pas un personnage du groupe, je trouve ça ridicule, d'autant que donner ce rôle a Vaan ou Penelo aurait pu leur permettre d'avoir un vrai rôle dans cette histoire et plus de personnalité car en l'état ils sont plutôt insipides. Heureusement le contenu annexe est passionnant et rattrape un peu tout ça, mais je suis tout de même déçu...


Ce qui fait son charme et sauve ce Final Fantasy c'est son univers qui semble d’ailleurs être légèrement inspiré de Star Wars par moment avec ses batailles spatiales, les diverses espèces vivants sur Ivalice et Nalbina la ville au milieu du désert qui rappelle Tatooine (d'où le titre de ma critique). Je n'ai pas encore fait les autres jeux se déroulant dans le monde d'Ivalice mais je dois dire que celui-ci m'a convaincu : c'est beau, enchanteur et le background est fort intéressant. Par ailleurs, les quêtes annexes de chasse aux monstres sont bigrement prenantes et viennent parfois empiéter sur la trame principale ou nous amènent à réaliser d'autres quêtes annexes ce qui rend l'ensemble plus immersif, plus vivant, on connait la vie de chaque pnj et ils sont extrêmement nombreux (tout le contraire de Final Fantasy XV).



Gameplay 19/20 :



L'abandon du tour par tour était ce qui m'effrayait le plus car j'avais peur de me retrouver avec un truc foireux (comme le sera plus tard le système de combat de Final Fantasy XIII) et dénué de stratégie type Action-RPG (comme Final Fantasy XV). Et bien finalement sur ce titre le pari fut réussi pour moi, un grand bravo à Square Enix qui a su trouver un équilibre parfait entre tour par tour et temps réel.


Fini le temps des transitions des phases de combat, pour plus de dynamisme les monstres sont visibles sur la map et il suffit de sortir son arme pour combattre ou de la ranger pour fuir. Pour ce qui est du déroulement des combats, la jauge ATB reste présente mais se fait vite oublier, elle ne sert ici qu'à donner le rythme des coups. On ne dirige qu'un leader, cependant tous les protagonistes sont jouables et peuvent être inter-changés en plein combat même avec ceux non présent dans l'équipe. L'IA des personnages non joué est totalement personnalisable à l'aide de "gambit", sortes « d'ordres » limités au nombre de 12 et que l'on achète chez un marchand comme les armes ou la magie. Cela ajoute une plus-value à l'évolution des personnages et permet d'éviter les problèmes de frustration due à une IA mal gérée (comme celle de FF XIII encore une fois).


Certains critiquent ce système comme quoi cela rendrait le jeu trop facile mais je ne suis pas de cet avis qui relève clairement de la mauvaise foi, même avec un système de gambit bien rodé, poser la manette devant soit ne suffira pas contre les boss les plus ardus. Et il ne faut pas oublier qu'il reste quand même le leader à gérer, l'IA gère les actions de combat mais elle ne déplace pas votre héros, elle ne ramasse pas les objets, n'active pas les mécanismes et ne décide pas à votre place des endroits à visiter, encore heureux.


Côté évolution il y a toujours un système d'expérience et de niveau mais chaque personnage dispose d'un damier qui rappel leun peu le sphèrier de Final Fantasy X et que l'on remplit avec des "points de permis" gagner en combat (généralement 1 monstre vaincu rapporte 1 point sauf exception des boss et autres monstres plus retors). Chaque case donne accès à des armes et équipements, sans le permis adéquat il est impossible de s'équiper de l'arme/équipement/accessoire correspondant ni même d'utiliser un sort ou une technique.


À noter qu'il existe une version "International Zodiac Job System" qui, comme son nom l'indique, propose une modification majeure de ce système en imposant le choix d'un job par personnage, chacun disposant alors d'un damier spécifique de manière à le spécialiser dans un style de combat qui lui est propre. Cela oblige le joueur à s'adapter et à varier son gameplay. C'est cette version sortie uniquement au Japon qui est récemment sortie en remaster sur PS4 avec encore quelques ajout



Bande son 17/20 :



Rien à redire, Hitoshi Sakimoto a fait du bon boulot !



Durée de vie 18/20 :



Final Fantasy XII est presque trop long, comptez au moins 120h pour parcourir ce vaste monde et accomplir toutes les quêtes annexes.



Bilan :



Au final le seul défaut que j'ai trouvé à ce Final Fantasy c'est la trame principale trop peu inspirée car malgré cela j'ai passé de très bons moments à faire ce jeu et je le recommande au quidam.

Créée

le 23 août 2015

Critique lue 626 fois

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Nixotane

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