Nous sommes en 2002, du haut de ses 11 ans le jeune joueur que j’étais ne commence que tout juste à réaliser l’importance que le jeu vidéo prenait dans sa vie et ce qu’il avait à lui offrir.
Au cours d'une soirée pluvieuse et froide en ce mois de Mars de la même année, mon oncle, grand amateur de jeux vidéo, me propose de découvrir une nouvelle machine au doux nom de Xbox, quel nom étrange me dis ai-je surtout à la vue du mastodonte que celle-ci était. M’approchant de la bête, je me souviens encore de cette odeur caractéristique du plastique du monolithe noir. Au détour de la conversation et après quelques parties de Brute Force il me présente Halo, je n'en n’en n'avais jamais entendu parler. A l'époque jouant majoritairement sur PC (magnifique Fujitsu Siemens qui galérait sur la majorité des FPS) je navigue régulièrement entre la Dreamcast et Gamecube de mon voisin tout en profitant de temps en temps de ma PS2.
Mais Il était temps d'insérer la galette, mon oncle me donnant l'entièreté de l’initiative je manipule péniblement cet énorme contrôleur duke que je trouve à la fois magnifiquement agréable en main mais en même temps bien trop immense pour réagir rapidement, qu’importe j’arrive sur le menu et là j'aperçois une structure circulaire miroitant dans l'espace le tout baigné dans une musique si envoûtante que sur l'instant je ne saisissais pas réellement l'ampleur de ce qu'il m'arriverait en allant plus loin, pourtant cela était clair et limpide, cette simple pression sur start allait faire basculer ma vie, de joueur et mais aussi personnelle.

Mais avant d’aller plus loin, petit retour en arrière. Halo en 2001, date de sa sortie américaine, n’est pas la machine à cash de Microsoft et de la future marque Xbox, Halo était avant tout un projet ayant eu une longue période de maturation. Tout a commencé après l'aventure des trois épisodes de Marathon sur Mac (exceptionnel Doom like méconnu au passage), Bungie prépare la mise en chantier d'une nouvelle licence. Au commencement Halo prend la forme d'un jeu de stratégie en temps réel lors de ses toutes premières phases de développement, pour ensuite passer par un jeu de tir à la troisième personne.
Présenté par Bungie comme ceci à la conférence d’Apple en juillet 1999, le jeu fait sensation et pourtant à ce moment là de l’histoire celui-ci n'a ni date et ni réellement été présenté dans sa forme finale, mais déjà certains des personnages et véhicules que nous retrouverons dans l’ensemble de la série étaient présents.
Au même moment du côté de Microsoft le projet Xbox poussé par une petite équipe de grand fan de jeux vidéo a remporté son pari et ils ont reçu le feu vert pour créer la machine de leurs rêves, à mi chemin entre la puissance d’un PC et la facilité d’utilisation d’une console. Mais pour cela, Xbox avait besoin d’une icône, un jeu qui représenterait la marque à son lancement.
C’est cette conférence d’Apple qui changera tout, 1 an après Microsoft annonce le rachat de Bungie, séduit par ce que le projet à offrir, Xbox donne tout ce que Bungie souhaite, un seul impératif être présent pour le lancement le jour J en novembre 2001 (aux USA).

Entre temps Halo commence à faire son effet lors des présentations à la presse, ce jeu prenant place dans ce qui semble être de vastes environnements sur un anneau artificiel dans l’espace, attise très fortement la curiosité de chaque fan de SF de par le monde. Remettons nous dans le contexte, durant l'E3 2000 si Halo impressionne autant c’est simplement que le JV et plus particulièrement console ne semble ne pas avoir connu d'œuvres de ce genre avec une si grande ambition visuelle, scénaristique et technique.
Les présentations n’étaient pas trompeuses, le jeu sort le 15 novembre 2001 et il remporte un immense succès critique et commercial dès les premières semaines de sa commercialisation (plus de 97 de Metacritic aujourd'hui). De l’avis général celui-ci est un quasi sans fautes et si le “Combat Evolved” apposé par le département marketing de Microsoft pour apporter un côté plus guerrier au jeu ne lui fait pas honneur, beaucoup d’entres nous auront su comprendre que Halo va bien plus loin qu’un simple shooter dans l’espace mais pour cela il faut retourner en mars 2002 et mon arrivé sur ce fameux menu principal.

Envouté par cet orchestre symphonique et ses chants grégoriens, je me décide à lancer Halo, et qu'elle ne fut pas ma surprise de voir qu’on vivait ce morceau d’histoire à travers ce qui semble être un robot à première vue ou du moins une sorte d’homme dans une machine. Qu’importe, l’aventure commence et sans bien comprendre pourquoi nous nous retrouvons perdu dans l’espace au sein d’un vaisseau au main du Capitaine Keyes on se retrouve vite aux prises avec un florilège de races extraterrestres surnommé le Covenant (signifie un regroupement en l'occurrence ici de multiples races extraterrestres).
Le jeu ne nous laisse pas tellement le temps de souffler au sein de cet environnement cloisonné, armé de notre batterie d'armes on nous ordonne de fuir tout en nous confiant la garde de l’IA du vaisseau transféré sur une carte de stockage, hors de question de donner les détails de l'emplacement de la Terre aux belligérants.
Ce que Halo réussira d'emblée c'est de nous laisser penser que celui-ci ressemblera à un énième FPS couloir sans réelles possibilités d'évoluer librement mais bien au contraire, l'intelligence de Bungie est de nous avoir fait vivre cette séquence plutôt qu'au travers d'une cinématique pour un objectif clair, renforcer le contraste à notre arrivé sur le Halo.

C'est en comprenant qu'au travers de notre fuite dans une petite navette en perdition nous allions nous écraser sur ce monde inconnu, que Halo parvient à saisir aux tripes chaque joueur présent cette année.
Bungie donnera aux joueurs ce que chacun d'entre nous attendait, après une longue chute au travers de l'atmosphère nous voici à fouler ce monde artificiel qu'on nomme vous l’aurez compris...Halo.
Si à l'origine Bungie avait souhaité incorporer une faune et flore en grand nombre ( similaire à Reach) certaines concessions techniques auront raison de ce choix, cependant malgré cette absence on ressent une perpétuelle présence. L’anneau en mouvement, les vaisseaux du Covenant tournoyant dans le ciel et les autres navettes d’évacuation s’écrasant au loin nous laisse à penser que le jeu ne nous attendra pas. Comme si l'ensemble de l'anneau continuait à vivre sans se soucier de notre présence cassant les codes des jeux vidéo et donnant le sentiment au joueur d’évoluer sur un immense monde artificiel demandant simplement à être explorer.
La largesse des zones de jeu renforçant cela, contrastant avec l'introduction, nous laissant entrevoir au loin des étendues à perte de vue au travers de skybox qui viennent donner une leçon artistique à l'ensemble de l'industrie. Ce qui avait souvent été délaissé auparavant est ici utilisé de manière intelligente poussant le joueur à s’enfoncer dans chaque niveau avec une forte curiosité et excitation à la vue de ce qu’il l’attend au loin, même si forcément on comprendra que tout n'est atteignable.
Bien-entendu la partie technique dans sa globalité ne laisse pas indifférente et peu d'œuvres d'avant 2001 se permettent de boxer dans la même catégorie que Halo Combat Evolved lors de sa sortie.Tout comme Marathon en son temps, Bungie démontre une fois de plus qu'ils sont de pur techniciens poussant le matériel qu'ils ont entre les mains rapidement à ses limites.
Sans revenir sur chaque détail, Halo est une claque graphique comme on pourrait dire. C'est simple il était en avance sur son temps marquant un nouveau point de repère visuel pour les autres jeux à la première personne. Avant cela le FPS console aurait pu se résumer aux productions Rare et Turok et sur PC si les FPS ne manquaient pas ils n'étaient pas au niveau de ce que Halo offrira en termes de polygones.
C'est simple Halo si il n'est pas le premier FPS console est celui qui définira le genre sur cette plateforme et surtout lui qui apportera la crédibilité nécessaire, et croyez moi à ce moment là je sortais d'Half Life 1 et Quake 3 Arena.
Pour aller plus loin sur ce point et au-delà de celui à qui aura la plus grosse, d'un point de vue personnel c'est essentiellement le style artistique de Halo qui fera aussi que tant de joueurs apprécieront cette œuvre.
Créer des personnages et véhicules en partant d'une feuille blanche n'est pas chose aisé et n'est certainement pas un point sur lequel on peut prédire le succès à l'avance, mais Halo réussira cela de part son trait graphique se rapprochant au plus prêt d'artwork mais aussi grace à son concept unique baignant le joueur dans une atmosphère surréaliste qui procure la sensation d'évoluer dans un livre d'illustration plus que dans un amas de pixel. Tout est propre et anguleux, lisse et agréable pour les yeux, rien ne jure et ne souhaite agresser les yeux du joueur.
Je pense pouvoir dire sans me tromper que beaucoup d'entre nous et sans même avoir joué à Halo, sauraient reconnaître la majorité des véhicules et personnages principaux et lieux présents dans le jeu.
Que cela soit à propos des vaisseaux spatiaux humains comme Covenant, les véhicules terrestres comme le Warthog ou encore les fameuses armes et armures présentes en jeu, nous avons forcément à un moment donné croisé le chemin de ce travail précieux qu'à accompli Bungie.
De plus variété des situations auxquelles devra faire face le joueur amène celui ci sur de nombreux terrains de jeux différents et si il est vrai que le 3eme quart du jeu a une tendance à recycler quelques environnements et nous enfermer dans cette satané bibliothèque (pas vraiment une bibliothèque mais plus un bunker renfermant une clé en son centre) il faut constater que sur la durée complète du jeu, qui s'étale sur une grosse dizaine d'heures voir bien plus dans les strates de difficultés élevées, le jeu nous transporte dans un nombre assez conséquent d'environnements.
D'un vaisseau dans l'espace, passant par des larges prairies, un canyon de nuit, une zone côtière, montagnes enneigées, une jungle, un vaisseau Covenant à l'architecture complexe, ou encore au coeur d'une épave perdu au milieu du désert, sans aucun doute la taille du projet apporté par Bungie à l'époque relève d'un sacré défie largement aidé par le long développement dont a bénéficié le jeu.
Tout ce que nous avons abordé plus haut donne aujourd'hui à Halo la chance d'avoir particulièrement vieilli d'une bien belle manière, ce que peu de jeux du même genre peuvent se targuer.

Seulement Halo ne se résume pas qu’uniquement par sa plastique et si la licence à su s’établir si profondément dans l'imaginaire collectif, ce n’est pas que grâce à cela.
Nous ne pouvions pas parler de Halo sans aborder bien entendu son gameplay. Pour saisir l'ampleur du saut générationnel qui a été accompli avec Halo il faut prendre le temps de réfléchir à l'état du marché console du FPS en 2001. Celui-ci était proche d’un état embryonnaire se résumant à quelques titres Dreamcast, Nintendo 64 et PS2 avec pour la majorité d'entre eux des contrôles à mille lieux de la fluidité du combo clavier souris.
Halo à son arrivée va démontrer à tous qu'un FPS peut réellement avoir sa place sur console. Et si aujourd'hui la question ne se pose pas réellement, quant à la faisabilité d'un jeu à la première personne se jouant entièrement à la manette, c'est en grande partie grâce à Halo.
Se contrôlant comme un charme, il a rarement été si agréable de se mouvoir à la manette, le contrôleur Xbox procurant une sensation d'immersion forte surtout grâce à ses gâchettes exceptionnelles pour ce qui des retours d'informations une fois en main.
Halo est un jeu qu'on pourrait qualifier de relativement "lent". Que cela soit sur les mouvements de notre personnage ou les sauts avec pesanteur allégée, l'ensemble renforce le sentiment d'avancer arme au poing plus sous la forme d'un tank qu'un homme dans une armure cybernétique comme nous aurions pu l’imaginer, ce point diffère assez fortement dans les livres et suites de Halo premier du nom, on comprend dès lors que cela était un choix de game design plus ancré dans cette époque qui découvrait le FPS console.
Mais cela fonctionne car l'ensemble du jeu est construit autour de ce procédé, que cela soit les véhicules ou les armes, tout semble lourd et puissant et ceux qui ont fait le jeu savent à quel point il reste jouissif de vider son chargeur de MA5B, ou drifter avec notre Warthog sur la glace, ou encore piloter ce mythique tank Scorpion dans les plaines enneigées. Le bestiaire auquel vous ferez face réagit peu ou prou de la même façon, les mouvements de ceux-ci restent limités en rapidité mais ils sont souvent bien assez résistants pour encaisser de nombreux projectiles. Ce qui aurait pu paraître comme un manque de dynamisme à tendance plutôt à renforcer les escarmouches dans leurs intensités en prolongeant les conflits sur la longueur et demandant au joueur de réfléchir intelligemment à l'approche de chaque salle où environnement extérieur, ce sentiment étant renforcé dans les niveaux de difficulté élevées.

Un gameplay intéressant n'existerait pas si on se contenter de tirer sur des cibles en cartons immobiles et en dehors de ce qu'on vient d'aborder c'est surtout une autre révolution apportée par Halo qui propulsera ce gameplay au sommet du monde de la console, les différentes IA auxquelles on fera face.
En dehors du fait que celles ci communiquent entre elles de manière à pouvoir entourer le joueur, ce qui en soit est déjà une grosse avancé pour 2001, c'est essentiellement le fait qu’elles possèdent des comportements très peu prévisibles, les l'IA ne réagissant pas de la même manière face aux tirs et aux déplacements du joueur et ce même après des dizaines de parties il arrivent régulièrement d'être surpris et croyez moi dans la difficulté la plus élevée, en solo cela nous met face à un chalenge plutôt corsé.
Tout cela donne à Halo une saveur toute particulière et unique qui servira de modèle pour toute une nouvelle génération de FPS sur le début des années 2000 et même si Bungie ne suivra pas nécessairement cette voie dans les épisodes suivants, Halo premier du nom possède encore aujourd'hui un style tout particulier manette en main qui a souvent été imité mais peu égalé.

Seulement comme vu précédemment il reste encore un pan important d'Halo dont nous n'avions pas encore parlé c'est simplement l'univers et le scénario. A la manière d'un Half Life 1 en son temps, qui aura l'intelligence de laisser de nombreuses voies ouvertes pour un hypothétique développement au cas où celui ci viendrait à être un succès commercial, Halo à su tout aussi travailler son scénario pour concevoir un univers riche et profond tout en laissant de nombreuses questions sans réponses ou presque.
Écrit par Joseph Staten et entouré par une équipe de 3 autres membres pour s'assurer de la cohérence globale du titre, du début à la fin Halo laisse entrevoir bien plus que les rares lignes de dialogues tout au long de l'aventure ne peuvent laissé penser. Sans rentrer dans les détails, on comprend vite qu'il y aura de nombreuses choses à découvrir. Que faisions nous à bord de ce vaisseau à fuir la flotte du Covenant, que fait cette structure artificielle au milieu de l'espace, pourquoi nous apprenons que celle-ci est en fait une arme conçue pour stopper forme de vie parasite, pour quelle religion le Covenant travaillent ils aveuglément et bien entendu qui se cachent derrière cette armure et cette IA, la relation qui s’établira entre le Master Chief et l’IA Cortana faisant parti des couples mythiques du JV et servira de base à toute la série bien au delà du conflit et la survie de l’humanité qui gravite autour.
Halo de par son atmosphère très mystérieuse emmène le joueur à se poser de nombreuses questions et faire travailler son esprit sans avoir de réponses claires sur tous les points à la fin de l’aventure, mais nous offrant suffisamment d'indices pour imaginer ce qui viendra ensuite et ce qui a pu se passer avant.
La force de Bungie est de s’être inspiré de nombreux classiques de la littérature tout en mettant cela en forme au travers d’un médium qui avait encore était très peu exploité sous cette forme finale. Je ne souhaite pas trop en dévoiler car pour ceux qui seraient arrivé à ce moment la de la lecture vous aimez suffisamment la série pour connaitre le scénario donc en dévoiler plus ne sera pas nécessairement intéressant et si vous êtes de découvrir le jeu c'est le fait d'être animé par une forte curiosité d’en savoir plus qui vous amené la à la vue de ma note et la longueur de cette critique alors dans les deux cas en rester la est la meilleure des choses.
Sachez simplement que Halo est, grâce au long travail en amont de Bungie, une œuvre qui à su établir un nouveau schéma de narration dans le JV, laissant entrevoir des jeux à une échelle bien plus large s'enrichissant de livres et BD pour pousser les détails plus loin. Si on apprécie ou pas ses suites, il faut se rendre à l’évidence que tant que la série était dans les mains de Bungie il était difficile de prendre celle-ci en faute à tel point elle était gérée de main de maître.

Cependant vous vous demandez certainement pourquoi je n'ai toujours pas abordé ce point, mais oui voyez vous ce point, oui la bande originale de Halo…
Que pourrions dire sur celle-ci en dehors de tout ce qui a déjà été dit. Conçu en harmonie avec les level designers il est difficile aujourd'hui d'imaginer Halo sans sa BO à tel point celle-ci semble se fondre littéralement avec le jeu pour ne faire qu'un.
En plus de thèmes qu'on pourrait qualifier de cultes aujourd'hui la BO de Halo est riche de nombreuses inspirations et aura su évoluer et attirer de nombreux artistes tout au long de la série. Je n'aurai grand chose à dire en plus qui apporterait quoi que ce soit de constructif mais cette BO et celles des épisodes suivants se doivent d'être écoutées avec attention pour leurs richesses et constructions millimétrées avec chaque épisode, l'un comme l'autre ont été pensé pour coexister.

Naturellement et malgré tout ce qu’on aurait pu dire plus haut, Halo reste une œuvre qui doit s'apprécier avec une remise en contexte. Tout comme Doom, Quake, Deus Ex ou Half Life 1 avant lui, Halo marquera son temps et j'espère que tout ce que j’aurai pu développer au dessus vous donnera envie de vous y plonger ou tout du moins d'y retourner.
Nous sommes à environ 1 mois de la sortie de Infinite qui promet de toucher le doux rêve d'un Halo immense à explorer, et si la série est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, pour le meilleur comme le pire, c’est grâce au travail titanesque et magistral que Bungie accomplira pour Halo premier du nom. A travers cette longue lettre adressée à tous ceux qui ont ou feront Halo je souhaitais rendre hommage aux hommes et femmes qui ont créé cette œuvre qui aura changé ma vie. Même si je n’aime pas dire ça, au delà d’une simple œuvre de fiction à ranger dans un placard une fois fini, Halo me suivra jusqu'à aujourd'hui, me permettant de rencontrer des gens extraordinaires mais aussi de continuer à aimer ce médium qu’est le jeu vidéo autant qu’il me rendra.
La nostalgie parle surement beaucoup mais on à tous une oeuvre qui nous a fait basculer vers une personne différente, que cela prenne la forme d’un jeu vidéo, un film, un livre, une bande dessinée ou encore une peinture qu’importe, pour moi cela a été Halo et cette oeuvre restera gravé au fond de moi à jamais et c’est avec plaisir que je souhaitais écrire cette "critique" pour les 20 ans de la série.

Il est temps de retourner à vos manettes.

Sajuuk
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le 11 oct. 2021

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