REVELATION EN CHAINE, RIEN NE VA PLUS

2015 : Le passage de transition entre la XBOX 360 et la ONE s'opère avec une légère résistance, à vrai dire, malgré cela, elle ne manque pas de s'étioler de jour en jour à mesure que ses composants demandent réparation sur réparation. Autant laisser l'obsolescence programmée faire sa vie, et rempiler pour une autre console, plus performante, à ce qu'on dit. Néanmoins, c'est tout de même le moment pour dire au revoir à tous les jeux que je ne retrouverai pas sur l'autre console, The Raven faisait partie du lot.

Jeu initialement commencé avant que j'obtienne la nouvelle console, je trouvais qu'il ne m'intéressait guère ; le genre du point and Click me laisse pantois devant tous les stratagèmes inventés et déposés sur la route du personnage, afin de lui faire tirer une boule de cheveux à chaque fois que la logique s'envole au plafond. Au lieu de répondre à des logiques humaines, on préfère s'emmerder avec des énigmes, puzzles, et autres idioties du genre, alors que tout simplement, le personnage nécessite de glisser une malle sur le sol. Action qui dans la vraie vie, ne demanderait qu'un bon coup de pied, un corps pour servir d'inertie, et hop, le tour est joué. Pas besoin de jouer les James Bond de comptoir avec tout un assortiment de gadget qu'on jette sur un tuyau, tuyau qu'on accorde avec un couteau suisse afin de se propulser sur un autre tuyau. Idiot de chez idiot.
De plus, l'univers des Point And Click me laisse perplexe, des heures et des heures passées dans des salles entières, à vadrouiller comme un péon, tester toutes les possibilités et bien évidemment, se risquer à perdre des points sur le score final, sans savoir qu'une telle action entraînera une dévaluation. Quel fun. Un concept de jeu aujourd'hui désuet, tout simplement parce qu'on a perdu le goût d'attendre et de réfléchir. Mais je ne déplore pas cette disparition dans le monde du jeu-vidéo. Regardez, Telltale Games, eux aussi, ont compris que ça n'intéressait personne. Alors, leurs derniers jeux en contient de moins en moins.

3 épisodes de 4 heures, si on sait ce qu'on fait. Rajoutez, 3 heures de plus pour les êtres humains normaux, avec la platonicité d'un esprit extérieur.
3 épisodes, qui malheureusement, sont plutôt pauvres. Un épisode et demie, vous délivre une histoire. Un épisode et demie, vous délivre l'autre tenant de cette même histoire, les coulisses à vrai dire. Ce qui implique, moins de travail de la part des développeurs, plus d'ennui de la part des joueurs, à repasser par les lieux et actions déjà fréquentés, dans le but de comprendre ce qui s'est passé de l'autre côté. Surtout si les salles sont vides, et les énigmes allant de soi. Néanmoins... Je n'ai pas besoin de les vivre pour les déduire. Et je n'ai pas besoin de les vivre pour exprimer de la joie. Je m'ennuie, je veux savoir la suite de l'histoire, pas m'entretenir avec le voleur immigré et Miss Riche.

Et... Et voilà ce que je n'arrive plus à apprécier dans les romans d'Agatha Christie. Ces rencontres de bourgeois, aristocrates, hautes sphères de la vie culturelle, des références évidentes au train train de vie plutôt aisé de Miss Christie. Alors, je ne vois pas pourquoi, je devrais endosser ma cape communiste et répudier l'idée de m'intéresser à un livre seulement pour la classe bourgeoise qu'elle incarne ou qu'elle met en avant. Néanmoins, mes yeux de lecteur se détaillent de plus en plus ces jours-ci, à tel point que lire une seule ligne de plus d'un meurtre dans une bibliothèque ; qui réunit (comme par hasard) le gras du gratin d'un petit village... ou bien d'un hôtel ; risque de ne plus m'amuser. Cette fascination pour les riches, baronne, comte, professeur, docteur, colonel, dame etc.... Bon dieu, comme si avec nos yeux de prolétaires, on pouvait apprécier tous les moments rien qu'en les voyant à l'image. Downtown Abbey, une série, qu'on parle souvent en ce moment, me débecte au plus haut point. J'ai vu le premier épisode et failli gerber mon petit déjeuner face au leur, beaucoup plus copieux. Qu'est ce que c'est que ses jalousies à la mord moi le noeud entre serviteurs et riches ? Des luttes de pouvoir ? Des coups bas ? On dirait Gossip Girl, mais chez les anglais. Avec l'éternel... "Qui couche avec qui ?" Affaires de moeurs dramatiques à deux francs six sous.

Ainsi, on retrouve une nouvelle fois ça, The Raven est un condensé de tous ces clichés servis avec une sauce supplémentaire... La sauce de l'espionnage à l'international ! Le James Bond est bien anglais effectivement, quand on voit une fois de plus qu'Agatha Christie en a écrit de ses nullités sans nom, où les personnages se laissent bercer d'endroits en endroits paradisiaques, profitent du confort du voyage, de l'hôtel, un petit tour sur la plage et pourquoi pas un petit verre de champagne sur le bar ? La vie cool. Et je crois que le pire, fut que pour nuancer une telle situation , on tient souvent à montrer que les riches sont méchants. Oh, regardez, un petit prolétaire et là... Il veut se taper la riche et la riche veut se taper le pauvre. L'argent ne fait pas tout, oh non. Et les riches ne veulent pas d'un tel amour. Oh non. Les méchants ! Ah ! Vous voyez, c'est nuancé maintenant, je ne dis pas que tous les riches sont super intéressants avec leurs belles robes à paillettes, leurs smokings et tout et tout. Non, maintenant, je tiens à dire qu'ils ne sont pas gentils du tout. Ah ah ! Et 6 ans plus tard, je regarderai Gosford Park et je noterai les mêmes éléments débiles.

Donc, c'est à peu près ça la fin du jeu... Le couple finit heureux (SMACK), le méchant se fait tuer et c'est pas trop tôt car il était trop moche pour l'écran (ARGH !), et le gentil inspecteur est trop gentil car en fait, c'est le Corbeau depuis le début. (OH !) Surprise de surprise ! Et le gentil gentil inspecteur, qui devait découvrir l'identité du Corbeau, laisse tomber ses recherches. AU dodo, petit poulet ! (RON PICH, RON PICH).
Une fin si belle. Mais c'est que j'aimerai bien en profiter. Laissez-moi m'incruster à côté de vous. Je prendrai bien un petit homard avec mon caviar aux diamants.
RIRE GENERALISE. TOUT LE MONDE RIT SUR CETTE FOUTUE PLANETE !

Ainsi, s'achève ma troisième critique, je vais essayer d'en publier plus d'une fois par semaine, si j'ai le temps... Tant pis, je vais continuer ma vie de lyçéen. Même si je ne sais en aucun cas ce que me réserve l'avenir. J'ai découvert Senscritique, il n'y a pas longtemps grâce à Marius et néanmoins, je n'arrive pas à savoir si le cinéma est fait pour moi. J'aime bien l'histoire, mais j'en sais rien si ça vaut la peine d'aller à l'université... Bref, conclusion de cette histoire. Je mange mon chapeau et j'arrête de lire Agatha Christie. Terminé de chez terminé. Je vais me lancer dans la lecture des livres de Stephen King. Il y en a un au CDI, et j'ai adoré le début de l'histoire. Désolation... Et vu que j'ai du temps à perdre après avoir raté les premiers examens du bac, autant que je le lise. Chambre 1408... Titre plutôt intéressant.

"Oh ! Mon beau prolétaire chéri égyptien, ta peau n'est pas la mienne et je t'aime."
"Ma dulcinée, tu es si belle et si riche. Je me demande pourquoi je t'attire."
"Et voici mon père."
DAM DAM DAM DAMMMM REVELATION TWIST FINAL
"Eh oui, je suis l'inspecteur qu'on joue depuis le début, mais je suis aussi ton père. Et je suis le corbeau !"
DAM DAM DAM DAMMMM REVELATION EN CHAINE ON NE S'ARRETE PLUS
"Ah ah ! Voici, mes beaux chatons, un couple comme il y en a de plus beau. Je suis ému. SNIF."
"T'inquiète pas, papa, Hamid est le meilleur des immigrés. Je l'adore. Et il m'aime. Que pouvons-nous demander de plus dans ce monde paradisiaque ?"
"Désolé, ma chérie, mais je suis bien plus que cela... Je suis NEHRU en fait !"
DAM DAM DAM DAMMMM REVELATION DE REVELATION FAITES VOS JEUX RIEN NE VA PLUS
"Oh ! Incroyable, mais je dois te faire une révélation... Je suis la princesse de Monaco et je suis encore plus riche que ça."
DAM DAM DAM DAMMMM REVELATION DE MALADE MENTAL LE SPECTATEUR DOIT ETRE EN TRAIN DE SAUTER SUR PLACE
"Et je dois aller tourner dans le dernier film d'Hitchcock !"
OUAH ! JE NE MY ATTENDAIS PAS A CELLE CI
"Ah ah ah ! Que de mystères ! Tu nous a bien eu petite, ainsi que toi aussi, mon cher Nerhu. Va donc libérer l'Egypte... A moins que..."
"Quoi, beau papa ?"
"Eh ben, à moins qu'on soit dans un film nous même !"
DAM DAM !
"Dans un jeu vidéo !"
DAM DAM DAM !
"Et tout ceci ne soit qu'un rêve !!!"
DAM DAM DAM DAMMM TOUT ETAIT DANS LA TETE DE SIEGFRIED DEPUIS LE DEBUT ON EST DANS SA CRITIQUE
"Ron pich, ron pich...."
DAM DAM DAM DAMMM EN FAIT IL NA PAS ECRIT LA CRITIQUE C'EST UN REVE OU IL CROIT AVOIR FAIT LA CRITIQUE
....
DAM DAM DAM DAMMMM EN FAIT LE MEC QUI ECRIT CECI EN CE MOMENT C'EST UN ROBOT ON EST DANS LE FUTUR ET IL CONTROLE LES REVES DE SIEGFRIED. ET PUIS C'EST UN DAM DAM DAMMM FANTOME DE ROBOT QUI SE TROUVE DANS UNE DAM DAM DAMMM REALITE VIRTUELLE NOM DE DIEU !!!
VOUS N'EN CROYEZ PAS VOS YEUX
MOI NON PLUS