Sous couvert d'une guerre de cent ans ravageuse et d'une ambiance glauque plus accentué sur certains moments pouvant des malaises aux personnes atteintes de musophobie. Plague Tale est un jeu avec une très bonne narration qui ne révolue pas le genre épidémique, mais qui laisse le joueur atteindre une transposition historique réussi. Atteint du casse-bonbonite aiguë, Hugo me paraissait insupportable, quitte à lui souhaiter que sa "maladie sanguine" le termine la bouche ouverte à la fin d'un acte. Mais l'évolution de la relation avec sa sœur et la confrontation à une situation brutale le font mûrir de Candide à Mamba Blanc.Pour dire, son rapport à la violence m'a fait penser à Fiora dans le film VA et je me suis pris de compassion pour lui aussi à cause de son destin qui donne la haine aux peuples envers lui. Quand à Amicia, son rôle de sœur la rend attachante, sa fragilité devenant une force aux fils de l'aventure fait d'elle une héroïne marquant ce titre, puis sa simplicité de combat et de possibilité de réplique face à l'ennemi ajoute un cachet supplémentaire. Alchimie et fronde forme le tandem de notre arsenal permettant, si l'exploration est une volonté de la part du joueur, de progresser facilement même dans la difficulté la plus haute. Offrant au joueur un sentiment d'être David contre Goliath, qui à certaines occasions à tendance à équilibrer voir s'inverser à l'aide d’ingénieuse extinction des feus. L'inquisition cherchant à capturer Hugo m'a donné une impression de puissance et d'irréversibilité de leur pouvoir comme la première fois où l'on voit les marcheurs blancs de GOT apparaître. Ma note se justifie par l'importance que je porte l'époque médiévale, la guerre de religion par apport à l'imposition de la religion par l'inquisition, d'un monde ravagée par maladie, guerre et de personnage soutenant une narration suffisamment original pour marqué.