Aux commandes de Dieu lui-même (excusez du peu), vous êtes appelé à l'aide pour restaurer la paix dans un monde dévasté par Satan. Si ces quelques détails scénaristiques seront évidement censurés dans les versions occidentales dont la localisation en général ne manquera pas de laisser sceptique, il ne faudrait pas pour autant renier la qualité de nos bonnes vieilles versions 50Hz. En effet, quelles que soient les lacunes engendrées par ce procédé ou la rigidité sans pareille dont fera preuve votre personnage, on reste du début à la fin ébahi par tant de beauté, d'ingéniosité et de poésie. Pour l'époque, l'idée de mêler deux genres différents, d'un côté la plate-forme pure et de l'autre, un aspect gestion qui demandera de repeupler le monde, est extrêmement originale en plus de stimuler un réel investissement de la part du joueur. Il va sans dire que sublimé par des décors fabuleux (ah, la pleine lune du troisième niveau !) et une bande sonore qui compte parmi les meilleures de la console, le concept général d'Actraiser lui offre une place de choix au sein du panthéon videoludique.