"Au volant velu d'un tapi volant..."
Puisqu'il est apparemment de bon ton de préciser si la critique fait référence à la version Super Nes ou Megadrive, sachez qu'en ce qui me concerne il s'agit de la première proposition. N'ayant pas testé la variante de Sega, je ne pourrai d'ailleurs pas comparer. Juste planter le décor en annonçant cash le seul défaut du "Aladdin" de Capcom, à savoir la durée de vie. Je ne sais pas si c'est parce que je commençais à avoir sacrément l'habitude des jeux de plate-forme à l'époque, mais je l'ai toujours trouvé facile. J'ai une anecdote qui le confirme : lors de mon premier test du jeu, le jour de l'achat, il n'y eut pas de "game over" ; moins d'une heure après l'avoir inséré dans la console, je l'avais déjà terminé. Un peu louche pour un gamin de 12 ans !
Et pourtant, j'ai bien usé la cartouche, j'y ai rejoué encore et encore en essayant de choper tous les diamants rouges de chaque niveau, à la fois en guise de défi et pour le fun. Ces sessions étaient loin d'être une corvée, car le produit possédait aussi une foule de qualités : un univers enchanteur et accessible (le superbe niveau dans la lampe du génie), des décors variés, une belle fidélité au dessin animé dont j'étais aussi un grand fan, de très bons graphismes et de bonnes animations. Autant de vertus qui savaient, mine de rien, le rendre très attachant, et lui assurent, avec le recul, une place de choix parmi les 10 meilleurs jeux de plate-forme sur Super Nintendo.