Critique N°411 : La folie n'est qu'un état d'esprit.

• Pour découvrir la véritable raison de l'incendie qui a brûlé sa maison et tué ses parents, la jeune Alice devra s'enfoncer dans ce Pays des Merveilles tantôt lugubre, tantôt magnifique, afin de retrouver sa mémoire petit à petit, et d'arrêter le Train Infernal qui détruit sa mémoire et sa santé mentale.

Soft reboot de l’American McGee's Alice sortie début 2000, Alice : Retour au Pays de la Folie est tout simplement une réussite sur beaucoup de points.

A l’instar de son aîné, Alice nous plonge dans son univers sombre de façon abrupte.
Reprenant la gimmick de la famille morte dans les flammes et de l’internement de notre héroïne, Alice : Retour au Pays de la Folie tente une séparation avec l’opus précédent peu connu.

Beaucoup de tentatives réussi comme les cinématiques sous forme de dessins, les différentes tenues d’Alice au fil de l’aventure ou les différentes phases de gameplay.
Alternant « hack’n slash » puis plateforme, ce jeu essaie de varier les plaisirs pour ne pas être redondant. Il est ce que American McGee's Alice n’a pas réussi à être : un bon jeu. Car les phases de combats sont fluides et rarement difficiles, les sauts de plateforme complexes mais parfaitement réalisables.
Disséminés une ou deux fois par chapitre, des niveaux presque bonus verront le jour ; des phases en bateau, une tête de poupée roulant à travers le niveau ou encore un niveau en papier vu de profil faisant écho aux peintures japonaise de l’ère féodale.

On peut malheureusement constater un manque de boss, seul le dernier adversaire en sera un ; alors qu’on aura un bestiaire assez complet. L’ennemi est souvent facile à battre une fois la technique trouvée, le seul moyen de perdre un combat c’est d’être submergé.

La V.F. est très appréciable avec une ribambelle d’acteurs connus du grand public, même si on peut reprocher des lignes de dialogues parfois enchaînées sans pause. Aucune idée de ce que pourrait être la V.O. mais nul doute que quelques guest étaient présents.

C’est avec plaisir que j’ai joué à ce jeu, court comme il faut et pas plus mauvais graphiquement qu’un autre de son époque.