Mambo 8 bits et dinosaures sodomites.

Vous pouvez "attaquer" Art Alive selon deux perspectives.
- La première consistera à y jouer seul pour se vomir dessus et s'enfoncer des bambous dans les tympans. On s'attellera alors à déconseiller ce jeu (-cette MERVEILLE-) à ses proches, parce que personne ne devrait subir tel traumatisme. Tel viol.
- La seconde consistera à lancer le jeu dans une ambiance posée mais alcoolisée, dans l'expectative d'un Golden Nanar qui va directement faire passer l'art contemporain pour ... de l'art. Et puis, il y a cette immanence dans l'obsolescence de l'œuvre : cette dernière est vouée à mourir avec la fermeture de la console. Les possibilités sont infinies : dinosaures humanoïdes sodomites, pixel art parkinsonien, remplissage fluo nineties,... Chaque action est le déclencheur d'irréalités hilarantes : vous voulez remplir l'image par une couleur ? Cela prendra 30 secondes et sera accompagné d'une sonorité criarde qui ne semble jamais cesser. Vous avez le malheur de vouloir dessiner ? Empoignez virilement la manette Megadrive et confrontez vous à son D-pad branlant, le tout accompagné d'un son mambo 8 bits du plus bel effet.

Mais les images parlent mieux qu'un long discours :

http://imageshack.us/a/img201/8660/dscn0899large9pp.jpg
Dont une œuvre-remake magique par @Kazend est visible ici :
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Franchement, Art Alive est LE meilleur argument pour ressortir sa Megadrive en soirée, tout public et degré d'alcool confondu!