Sans âme et sans difficulté
Assassin's Creed, cette licence poussé par notre chère entreprise de jeux vidéo bretonne Ubisoft et développé par l'équipe de Montréal. Ils auront su faire rentrer le jeu vidéo sous une forme artistique en proposant un univers qui s’inspire directement de notre histoire. (Même Pernault en est fan.)
Assassin's creed Brotherhood est la suite direct du second volet, on suit l’ascension de Ezio Auditoree en maître assassin durant la période de 1480 à 1504 à Rome.
Parallèlement, en 2012, Desmond et son équipe d'assassin essayent de mettre la main sur la pomme d'Eden.
Ce volet propose quelques nouvelles features et améliorations par rapport à son aîné : Mode multijoueurs, améliorations graphiques, ajout de la Brotherhood, armes, armures, nouvelle ville ect...
Comme son nom l'indique, Brotherhood propose de monter son clan d'assassin, sur le papier, on se dit que ça va être une chouette gestion de soldats avec plein de possibilité, mais que nini... On se retrouve avec une interface des plus pourraves et le recrutement de nos assassins se fait par petite séquence de combat ridicule.
En parlant de combat, le jeu pêche toujours par son action molle et ennuyeuse au possible, même si les premiers meurtres sont jouissifs, les combats contre les soldats Borgia se succèdent avec une lenteur et une facilité déconcertante.
Vous allez me dire : "Mais t'es qu'un con ! C'est trop stylé !"
Je répondrais par : "Vous avez jouer à Batman Arkham Asylum ?"
Franchement, c'est pas non plus dans le scénario qu'il faut chercher un intérêt quelconque pour financer ce jeu, à l'instar des combats, le scénario est long, chiant et mets du temps à démarrer, en faîtes, il démarre à la fin...
D'ailleurs, si les gars d'Ubisoft Montréal ne savent toujours pas comment mettre en scène une cinématique, on a toujours l'impression de faire face à un Acting similaire aux séries comme Hollywood Girls... Sans âme, sans caractère, cela brise totalement l'envie de se plonger dans le scénario.
Mais alors pourquoi je m'entête à garder la moyenne pour ce jeu ? Le multi ? Non, vite lassant et complètement aléatoire tellement que le gameplay n'est pas adapté à ce type de multi malgré son originalité.
Ce qui sauve cette production : la musique de Jesper Kyd qui est toujours aussi sublime et entêtante, le design somptueux de l'ensemble et puis n'empêche, racheter un par un les magasins et monuments de Rome pour gagner du pognon, je trouve qu'il y a un coté jubilatoire de prendre le contrôle d'une ville, Godfather style !
Ce jeu ne sera pas celui qui me fera changer d'opinion médiocre sur la série la plus Bankable d'Ubisoft, vraiment un jeu de fan-service.