En un mois j'ai fais trois Assassin's Creed et en trois jeux j'ai vu l'évolution. Oui, Brotherhood se passe directement après la fin du 2 et on incarne toujours Ezio et oui le jeu se passe encore en Italie, mais pourtant! Ubisoft aurait très bien pu faire un jeu flemmard, un copié collé total, mais c'est pas le cas, ou un peu... ou à moitié
Parce que tous ces putains de problèmes des deux premiers épisodes ont disparu ! Victoire ! Fini l'attribution des touches foireuses, l'appellation des touches par des signes et cette caméra de merde qu'on pouvait pas braquer vers le bas ! Tout est bon maintenant et tant mieux qu'il faut réapprendre à jouer Ezio parce qu'il est devenu très sympa à contrôler. Les combats sont « simplifiés » parce qu’on peut enchaîner plus facilement les adversaires sans devoir forcément les affaiblir. Alors on se tape pas des combats trop long et monotone sur la durée. Ça va vite, c’est bien. Par contre même si j’ai aimé les mouvements d’assassin d’Ezio dans AC2, ils auraient pu faire un effort pour ne pas totalement les c/c.
On explore Rome directement après la fin du deuxième épisode. Rome et uniquement Rome. Pas d’autres villes, que Rome. Gênant ? Absolument pas tellement la ville est gigantesque et variée dans les décors. J’ai trouvé le jeu vachement beau pour son âge. J’ai bombardé les screen quand je pouvais (on peut même désactiver le UHD). La ville est encore plus vivante comparé aux deux premiers AC, car les habitants bougent sans cesse, ils parlent, font des activités et ne restent pas plantés là comme des plantes avec un skin humain qui active son animation que quand vous passez à côté. Rome est vachement réussie et agréable à explorer, surtout le Colisée que j’ai trouvé très impressionnant.
Rome est délabrée et comme beaucoup de AC auquel j’ai joué, il est de votre devoir de retaper une ville pour augmenter vos revenus régulier. Vous pouvez reconstruire des monuments, ouvrir des forgerons, des banques, des tailleurs, plein de boutiques, investir de l’argent pour avoir du bénéfice... les idées sont bonnes pour se faire de l’argent facilement sans vraiment en chercher. La bourse augmente toute seule, il faut juste aller la récupérer chez votre banquier.
Mais ce n’est pas tout. Il y a tant de choses à dire sur Rome, qu’elle est contrôlées par vos ennemis les Borgia et en effet, ils ont mis en place des nombreux postes de contrôles qui sont pour nous les points d’observations habituels. C’est sympa, il faut buter un commandant et brûler le poste pour étendre votre influence et à la fois débloquer / voir les activités dans la zone où les Borgia avaient établi leur base.
Les quêtes annexes sont elles aussi plutôt sympas pour le peu qu’elles changent, mais je vous avoue qu’en voir presque à tous les coins de rues m’a fait repousser l’idée d’en faire le plus possible. Je vais pas vraiment m’étaler dessus parce qu’il n’y a que les missions de Leonardo de Vinci que j’ai vraiment aimé. Leonardo qui fait a parler son génie en ayant créé des armes tombées dans les mains de l’ennemi et il est de votre devoir d’ami de longue date de récupérer ces plans ! Ouais, ces missions sont vachement cool et proposent des phases originales qui changent de votre quotidien d’assassin à Rome. Une phase de shoot sur une charrette dans un AC ? On signe. Voler avec un parapente bombardier ? Génie.
L'histoire se passe directement après la fin du deuxième jeu. Ceci explique pourquoi Ezio reste à la capitale de l'Italie et pourquoi vous jouerez un peu plus Desmond en tant que... assassin. Oui, maintenant le peu de moments ou vous incarnerez le descendant d'Ezio et d'Altair dans le "présent" seront mieux rythmés et plus amusant. Vous devrez vous balader avec les mêmes mouvements qu'un assassin, grimper ici et la pour atteindre vos objectifs pour permettre à l'animus une meilleure synchronisation des souvenirs d'Ezio pour encore trouver cette fichue pomme sacré ! Mais les missions principales sont très moyennes pour la plupart... entre les filatures très molles, les protections d'alliés... les moments que j'ai vraiment apprécié se comptent sur le doigt d'une main. La menace Borgia est menée par le fils de celui que vous avez tué dans le deuxième épisode, mais il n'est pas du tout à la hauteur du père si on juge par la qualité des missions principales des deux opus. Sur la fin j'ai trouvé le jeu plutôt faible, car plus on approchait de la pomme moins je le trouvais fun et les mises en scènes finales ne m'ont pas convaincu plus que ça (en plus une cinématique ne se lance pas si on a désactivé le V-Synch dans les options lol, sérieux ?).
Il y a un mode multi mais je m'en tape autant que toutes les conneries à ramasser.
Un AC2.5 comme j'ai vu passer dans les critiques. Ezio est un personnage sympa à suivre qui évolue au fil des années en tant qu'humain et en tant qu'assassin. Encore un jeu pour voir la fin de son histoire et passer aux époques suivantes.