Assassin's Creed est une jeune série puisque cet épisode est seulement le 3ème. Toutefois, comme pour Jean Sarkozy, la valeur n'attend pas le nombre des années et cette série remporte un succès mérité.
Dans cet épisode le joueur incarnera pour la troisième fois Desmond qui incarnera lui même pour la deuxième fois son ancêtre Ezzio Auditore Da Firenze, un assassin luttant contre l'influence des Borgia dans la Rome de 1500.
L'intrigue d'Ezzio est linéaire et sympathique tandis que celle de Demond est sympathique et frustrante (ça n'avance pas beaucoup de ce côté là)
Franchement avec un petit effort cet aspect du jeu (histoire et dialogues) pourrait vraiment devenir parfait, et j'attends d'ailleurs beaucoup du prochain opus de la série
Point de vue contenu et gameplay, le mot qui vient à l'esprit est générosité : tout ce qui se trouvait dans le 1 et 2 est là mais avec quelques innovations bienvenues permettant d'éviter l'écueil de la routine.
Un point qui me plait particulièrement c'est la prise en compte de la critique que je faisais à AC2 : sa trop grande facilité. ACB est lui aussi facile mais les développeurs ont eu la bonne idée d'inclure un système de challenge pour parfaire des missions à 100%. Les joueurs voulant juste traverser l'histoire comme des bourrins peuvent le faire tandis que les autres peuvent jouer plus proprement et en être récompensé.
Bonus : un multi orginal. Dans ce mode chaque joueur a une cible et est lui même la cible de quelqu'un d'autre. Discrétion et observation sont les maîtres mots de ce mode de jeu. Les quelques parties que j'ai faites m'ont bien plus, je ne sais pas si ça tiendra sur la durée mais c'est en tout cas un ajout sympathique.
Pour conclure, un solo sympa avec énormément de choses à faire, une difficulté que l'on peut augmenter en acceptant de relever les challenges, un multi original.... ACB a donc énormément de qualité qui en font un jeu incontournable de cette fin d'année 2010.
PS : réflexion complémentaire, par bien des aspects ACB est ce que Red Dead Redemption aurait dû être à mes yeux ; c'est à dire qu'entre 2 dialogues le joueur a quelque chose à faire.