Assassin's Creed: Brotherhood
7.2
Assassin's Creed: Brotherhood

Jeu de Ubisoft Montréal et Ubisoft (2010PlayStation 3)

La saga Assassin Creed représente un peu tous ce que je déteste dans le jeu video, un jeu totalement non gratifiant pour le joueur où il n'est pas nécessaire de "maitriser" le jeu car il n'y a rien à maitriser. Le joueur n'est plus vraiment joueur, tout est automatisé au point d'avoir cette impression qu'on nous demande de simplement garder le doigt sur "Play" tout au long d'un film pour en voir la fin.

Enfin c'est ce que je reprochais surtout au deux premiers volets, les développeurs on fait un effort sur ce petit dernier en ajoutant un coté "hardcore" optionnel qui concise à remplir une mission sous certaine condition. La démarche est relativement ratée car le joueur incarne une véritable machine à tuer qui peut se débarrasser de trois gardes en même temps sans se faire repérer à l'aide de couteaux, qu'il peut ensuite récupérer sur les cadavres. La finesse se résume donc à un point and kill.

Bon cela dit, je vais passer maintenant au gros du sujet. La durée de vie. Les deux premiers volets étaient relativement court, et pour ce troisième, les développeurs nous on concocté un cache misère absolument extraordinaire, que je n'ai remarqué qu'après quinze heures de jeu (je suis pas très futé, ouai).

Alors on est de retour avec Ezio Owditowréé, plongé dans une Rome un peu en ruine. Pour lui rendre son éclat et pour s'en mettre plein les fouilles, on peut restaurer un quartier en achetant des échoppes afin de percevoir un loyer. Mais pour ouvrir un commerce dans un quartier,il faut détruire le pouvoir en place, qui se traduit par une tour sur-protégée de gardes. Lorsqu'on ouvre la carte on peut voir qu'il existe une quinzaine de tours avec une cinquantaine de commerces à racheter. On se dit "OMG", alors on commence à courir dans tout les sens et à buter tout ce qui bouge et acheter tout ce qui ne bouge pas de façon compulsive et frénétique, complétement aveuglé par les "possibilités" d'enrichissement on ne fait que valider/accepter/confirmer sans trop se poser de question à part peut être celle là: "Putain c'est plus court si je passe par les ruelles ou par les toits ?". On achète, on gagne plus, donc on achète encore plus ! En parallèle on peut lever une armée d'assassins dont on pourra superviser l'entrainement en les envoyant remplir des missions qui nous rapportera encore plus d'argent ! On peut même acheter des monuments !

Et puis à un moment on s'arrête exténué, le pouce toujours en alerte, prêt à "acheter/confirmer/valider", sur le toit d'un quelconque bâtiment, avec devant nous une vue imprenable sur Rome et on se pose cette question fondamentale: "Pourquoi je fais ça en faite ?". Oui pourquoi est ce qu'on court dans tout les sens comme un abrutis pour s'enrichir ? A quoi nous sert tout ce pognon ? A s'équiper ? Notre avatar est déjà un Demi-dieu, il peut retourner 10 gardes en préparant un nespresso ! Et cette armée pourquoi je l'entraine, mon personnage peut très bien se débrouiller seul. Et là c'est le drame, on se retourne vers ce qu'il reste: le "scénario" principale.

Pour conclure, je dirais que je me sens un peu comme une fille à qui on a promis argent , pouvoir et confort et qui se retrouve sur la rue en mini jupe et botte de cuir.
Ninalos
5
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le 24 déc. 2010

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Ninalos

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