Critique N°161 : L'étalon italien.

• Durant la Renaissance italienne Ezio Auditore da Firenze, jeune noble italien de 17 ans, voit sa famille se faire exécuté pour trahison. Obnubilé par sa soif de vengeance et de vérité, sa quête le mènera sur les traces des Templiers, en passant par de nombreuses villes emblématiques d'Italie dont Venise et Florence.

Bon alors je vais tout de suite cracher sur le plus gros point négatif de ce jeu : EZIO NE SAIT PAS NAGER, A VENISE !! Voila... Maintenant que c'est dit passons au reste.
C'est beau putain, très. La reconstitution de la ville en général est d'une beauté rare pour de la Xbox 360, on est en 209 et Ubisoft s'est vraiment cassé le cul pour sortir de très jolis décors, même sur les jeux les plus naz ou buggés de la licence, il y aura toujours une reconstitution parfaite.

Ezio sera lui un personnage bien plus intéressant à suivre qu'Altaïr, charismatique, torturé et vengeur. Malgré des ennemis toujours aussi stupide, la multitude d'armes et de kills possible fera du jeu une expérience bien supérieur à son prédécesseur.
La fluidité des déplacements sera revu à la hausse, mais les défauts du premier opus seront toujours là (comme dans TOUT les autres), si tu bouscule quelqu'un vite, tu te fais courser par toute la ville, et comme tu a autant de maniabilité en sprint qu'un lamantin échoué sur la plage.
Le scénario est lui bien plus prenant, contrôler un personnage qui agit par vengeance est toujours bien plus intéressant qu'un homme droit, qui fait des trucs juste pour la bonne cause, non nous on aime les mecs qui bascule, qui font des erreurs et qui agisse pour la vengeance.

La fin n'est fait que pour amener Assassin's Creed : Brotherhood qui sera la consécration de la saga de l'ère Xbox 360. Outre cette fin un peu décevante, Assassin's Creed II est bien mieux que le premier opus, modifiant complètement son gameplay, chose qui ne bougera quasiment plus jusqu'au reboot de la saga..