Pride's creed (Risque de léger Spoil)
C'est en voyant le générique d'Assassin's creed 2 se terminer que je m'élance vers ma console pour en ouvrir le lecteur. Dans un jeu de jambe rapide et précis je me retourne et me dirige vers ma videothèque, j'esquive les quelques meubles sur mon chemin tout en administrant des coups de ma lame secrète imaginaire. Je prends le troisième opus, l'insère dans ma console et m'affale dans mon canapé. Le chargement du jeu et de ces mises à jours commence, j'en profite pour compter les bleus qui apparaissent sur mes jambes tout en me demandant si un de mes ancêtre fut assassin.
Le jeu commence, comme à son habitude, dans le présent où Desmond, son père et sa troupe d'assassin entrent dans un temple grâce à la Pomme d'Eden. Son père ? Une Pomme d'Eden ? Absence de Lucy (que j'aurais chercher un bon quart d'heure) ? Je ne comprend plus rien. Et puis je me rappelle que Brotherhood et Révélations ont suivit AC2. N'ayant pas joué à ces deux derniers je vais me spoiler sur le net et l'histoire prend son sens. Pour moi ce sera le gros point noir de cet opus : Le manque d'un mini récapitulatif de ce qu'il s'est passé dans ces deux opus intermédiaires.
Le dictaticiel passé, nous nous retrouvons dans la peau d'Haytam Kenway. Pour moi ce sera la meilleure phase du jeu. Le personnage est charismatique et parait juste mais sévère. Cela nous change de l'arrogant Altair et du Ezio vengeur. Ubisoft aura fait un sans faute au niveau de leurs personnages principaux. S'était sans compter sur l'apparition de Connor, le fils d'Haytham qui est le véritable personnage principal de cet opus. En effet, j'ai trouvé Connor beaucoup trop naïf, trop humaniste et inconscient. Cependant il n'en reste pas moins un personnage complexe et attachant.
Le scénario se passe en pleine déclaration d'indépendance, ce n'est pas ma période préféré de l'histoire, mais comme on peut s'y attendre d'un Assassin's creed, l'histoire est complexe, réussie et fidèle aux faits historiques.
Venons en maintenant au gameplay et au jeu à proprement parlé. Quelques gros défauts m'ont empêcher de complètement apprécier ces longues heures de jeu.
- La première est l'oubli des teintures dans les cinématiques. On a tous voulu changer la couleur blanche sale de la tunique (pourtant stylée) de Connor. Pour cela, nous avons économisés pour pouvoir teinter notre tenue dans des tons plus sombres et c'est fier que nous arborons notre assassin à la mode de Boston ou de New York. Cependant lors de la plupart des cinématiques, Connor reprend cette tenue blanche dégueulasse. C'est dommage qu'un oubli aussi flagrant soit laissé comme cela, alors qu'une mise à jour aurait surement fait l'affaire.
- En parlant d'oubli, je m'étais déjà plaint dans le deuxième opus que certains doublages étaient mal calés. Je retire ce que j'ai dis car, parfois, dans cet opus les personnages parlent sans ouvrir la bouche. Moche.
- La base de donnée historique est vraiment mal faite. Dans les précédents opus, j'ai adoré distingué le vrai du faux. Ici, je suis vraiment passé à côté.
- Une dernière chose m'a déplu : le fait que la roue des armes soit trop longue à apparaitre.
Malgré tout, j'ai beaucoup apprécié les quelques nouveauté ou amélioration.
- La dague à corde. Tellement rudimentaire, mais tellement meurtrière et jouissive.
- La chasse et le fait d'être désynchroniser si on ne dépèce pas un animal fraichement tué. Parfait.
- L'amélioration de la gestion du domaine et de l'économie. Tout au long du jeu, le domaine s'agrandit et nous permet de faire plus d'échange plus ou moins lucratif. Il est plus difficile de gagner de l'argent en jouant le scénario principal ou les missions secondaire, nous obligeant ainsi à marchander des peaux de castor. Moi qui suis friand de rp, me voilà servi. Gros point positif.
En bref, Assassin's creed III est le moins bien réussi de la saga. Il apporte quelques nouveautés en oubliant les améliorations apportés par Brotherhood et Révélations. Ces nombreux défauts m'ont fait penser que le jeu à été baclé sur la fin. C'est dommage, il avait tout pour être un pur jeu digne de ces ancêtre. Un excès d'orgueil de la part d'Ubisoft ?