Bénéficiant du même moteur graphique que son prédécesseur, cet opus d'Assassin's Creed n'apporte pas de grandes nouveautés, si ce n'est de très nets améliorations liées à l'univers de la piraterie.
Ubisoft propose avec ce jeu une carte immense dans laquelle le joueur peut naviguer à sa guise, les mots d'ordre sont sans temps de chargement. Edward peut donc, quand il le souhaite, prendre la barre du Jackdaw et affronter des navires espagnoles, il peut améliorer son artillerie, afin d'aborder des navires de plus en plus grand, avant de tuer le capitaine pour laisser couler le rafiot. La sensation de liberté est grisante, prendre la barre du navire, laisser son équipage chanter alors qu'on vogue sur les eaux turquoises des caraïbes, des dauphins frôlent la navire alors qu'on s'approche dangereusement d'un man o war qu'on s'apprête à couler.
Cet assassin's creed a tous les défauts de ses aînés, des soucis de maniabilité frustrants par moment, moins d'armes à disposition, une difficulté quasi-inexistante et un scénario assez anecdotique. Par chance tous ces défauts sont balayés d'un revers de la main grâce au travailde reproduction (encore une fois) fidèle de l'époque et l'immersion dans un monde vivant.