AC IV ou la semi-déception
Ce dernier opus d'ubisoft n'est ni tout blanc, ni tout noir. Le constat est très contrasté, en effet on est ici face à un très bon jeu d'action-aventure mais à un très mauvais AC. L'univers est prenant, les intrigues secondaires pas trop mauvais mais le coté assassin inexistant.
La franchise AC a commencer à nous décevoir dés "AC révélations" où l'on tiré sur la corde et où le personnage d'Ezio était poussé plus que de raison. "AC III", lui, a déçu car la prise en main du jeu était beaucoup trop longue et fastidieuse. Ici la série revit dans le sens où Edward est très charismatique, pas autant qu'Ezio mais on s'en rapproche, et que son train de vie de pirate rendrait un rien épique sauf que voilà, le gros bémol est l'ancrage de ce magnifique jeu dans le contexte des assassin's creed. Tout ce qui peut-être bon dans ce jeu voir même les petites perles qu'il peut y avoir se doivent d'être raccordé à ce qui fait la franchise et il faut bien le dire, ça biaise l'expérience de jeu. On s'attend à avoir des missions en relations avec les assassins et c'est le coté pirate qui prédomine et quand enfin on se plaint à avoir des missions pirates, c'est les relations avec les assassins qui reviennent. L'intrigue principale manque définitivement de rythme, qui plus est la perte du héros dans AC III est un très mauvais choix. Tout est à refaire, un nouvel héro (qui semble être nous puisque le jeu "présent" se joue désormais en vue subjective), une nouvel quête (des nouveaux alliés?).
Bref, ce jeu est bon mais il serait encore meilleur si ce n'avait pas était un assassin's creed. L'animus était définitivement une très mauvaise idée.