Assassin's Creed: Revelations par FlyingMan
Après s'être foutu déjà un peu de la gueule des gens avec Brotherhood, Ubisoft remet le couvert et pousse le bouchon encore plus loin. On est reparti avec Ezio et ses "va bene" qui commence à bien faire. Direction Constatinople, ersatz de Rome sur lequel on a appliqué des textures orientales (lisez, les tours sont devenues pointues) et bourrés de bugs de collisions. On diversifie les armes avec l'arrivée des explosifs, bonne idée au départ qui se révèle vite soulante tellement elle est mal exploitée. Cependant on nous force, comme toute nouveauté dans les AC à l'utiliser. Le jeu commence à être même horriblement scripté. Dommage. La conquête des tours change aussi puisqu'elle ne se limitent plus qu'à l'attaquer mais aussi à la défendre. Bonne idée sur le papier, il prend hélas des allures de Stratego du pauvre. L'histoire quant à elle, met un terme à Ezio et Alatair (enfin !) mais pas à Desmond.
Bien heureusement, on s'amuse toujours autant dans la quête principale, ca passe en un rien de temps, mais hélas c'est pas qu'une impression, la durée de vie étant toujours aussi courte et la difficulté adapté pour les enfants de 6 ans ! Et c'est pas le mode en ligne qui améliora ca, si à la base il essaie de se diversifier, le voilà complexifié dans ses menus et ses inscriptions sans fin. Pire Assassin's Creed connait les mêmes maux que les Call Of Duty, puisqu'en plus de la fournée annuelle, les kèkès débarquent en nombre sur le online ! Sans doute dû à une production trop fréquente et un marketing très agressif.
L'image de la licence s'effrite salement, Ubisoft nous a pondu l'épisode de trop qui est aussi "Revelations" qu'un Twilight, c'est pour dire ! La licence prend un sérieux coup dans l'aile puisqu'il a aligné un bon jeu, deux moyens, et un très mauvais ! Bref, voilà une moyenne bien tristounette...