Continuant donc de poncer chaque opus de cette licence qui m'est chère, je me suis donc lancé dans Rogue, petit opus de la saga développé par le studio Bulgare de l'éditeur, pas habitué généralement aux grosses licences.
Bon, commençons par ce qui est évident. Le jeu est un très fort copié-coller de AC Blackflag dont il tire beaucoup de ses mécaniques de gameplay. Les mécaniques d'assassin ,bien que rajoutant le fusil à grenades, restent classique de chez classique. Et si vous avez déjà jouer à un AC dans votre vie, le gameplay de cet opus ne sera pas difficile à prendre en main tellement tout y est assez semblable.
Cependant, comme BlackFlag, le jeu est sauvé par son aspect maritime. Comme il est jouissif de se balader dans un navire ultra rapide capable de faire des 90 degrés en quelques instants, de dégommer des adversaires d'une salve de canon et de voir leurs épaves plonger au fond de la mer en pleine tempête. Ubisoft sais parfaitement comment faire de la bataille navale arcade et le montre bien.
Ainsi, comme dans BlackFlag, toutes les mécaniques de gameplay navales sont à l'amusement ce que les mécaniques de gameplay à terre sont à la répétition. D'autant qu'à terre, vous serez en permanence assailli par le nouvel ennemi, capable de vous assassiner aussi à son tour (vous enlevant la moitié de votre barre de vie au passage), ce qui ne serait pas très grave s'il ne sentais pas le besoin de venir vous chuchoter dans les oreilles dès que vous vous en approchez...
Passons rapidement sur les graphismes (toujours aussi beau et dépaysant, on peut accorder ça à Ubisoft) et la DA, toujours aussi réaliste, pour nous concentrer un peu sur l'histoire. C'est, à mon avis, le 2ème bon point avec la navigation de cet opus. Car enfin le jeu nous laisse incarner un templier tout du long et laisse entrevoir plus que Templier=méchant et assassin=gentil. Ça vole pas très haut et ça ne renverse pas les codes (pas trop méchant non plus les assassins, faudrait pas briser le fond de commerce) mais ça change agréablement.
Enfin, une bonne mention à cet opus dans sa tentative de relier AC 3, BlackFlag et Unity via Rogue. Des clins d’œil et des éléments sont glissés de-ci de-la et le lien n'apparait parfois qu'à la toute fin et surprend (ou amuse), ce qui est assez inhabituel depuis quelques temps dans les derniers scénarios d'Ubisoft.
En bref, cet opus, censé avoir des ambitions modestes, réussi à faire ce que Unity n'arrivera pas avec un plus gros budget, c'est à dire être fun et divertissant pendant la majorité du voyage. C'est donc un opus qui vaut le détour, d'autant qu'il n'est pas très long, même s'il reste toujours bloqué sur une partie de son gameplay. La faute aux 2 premiers mots de son titre... Décidément, c'en est AC. (Ok, je sors)