Lorsque Ubisoft à annoncé la sortie d'un dernier opus sur 360 juste après l'arrivé de Unity sur les consoles new gen j'ai eu peur. Puis lorsque je me suis renseigner sur ce que serait Rogue, je me suis dit que je le boycotterais. Un assassin devenu templier aux commande d'un navire en Amérique du Nord, j'ai d'abord cru au foutage de gueule : "Les gars on s'est casser le cul à créer un système de bataille navale il faut qu'on le réutilise et pour ça on va juste déplacer l'histoire un peu plus au Nord, ça plaira aux fan du III. Et pour éviter que des fans crient au scandale, le héros sera un templier YIHHAA Allez chercher votre chèque à la compta". Mais je me trompais, enfin pas tout à fait.
Rogue se veut l'opus qui fait le lien entre ACIII et ACIV. En gros l'histoire ce passe après ACIV, mais avant ACIII. On retrouvera des personnages comme Achille et Haytham ainsi que ce bon vieux Adélawé. L'idée est bonne et plus que nécessaire pour les fans de la licence qui ne ce sont pas approcher du cross média (BD, livres, etc) et qui donc ne comprenne pas trop ce qu'il s'est passé entre le IV où les Assassins sont bien présent dans les Caraïbes et le III où Connor et un estropié sont les deux derniers Assassins présent dans le nouveau monde. L'idée me plait et je donne donc une chance au dernier né d'Ubisoft.
Le jeu commence, nous serons dans la peau de Shay Cormac, un jeune assassin talentueux et désireux de faire avancer la cause. Ici, contrairement à Black Flag, pas de chichi, dès la fin de la première mission nous nous retrouvons Capitaine du Morrigan. Un bateau en piteux état que Shay veut absolument retaper.
Les décors sont vraiment magnifique, de la végétation aux glaciers, des jeux de lumières à la texture de l'eau. Les mouvements de Shay sont aussi plus intuitifs que ceux d'Edward ce qui rend les courses poursuites moins frustrantes.
L'histoire du jeu est beaucoup plus prenante que celle de Black Flag. Peut être est-ce parce qu'on retrouve le domaine Davenport ainsi que des têtes connues. La trahison de Shay envers les Assassins n'arrive pas non plus comme un cheveu sur la soupe (contrairement à Edward qui passe de pirate à assassin vers la fin du jeu sans que l'on comprenne vraiment pourquoi), ici on voit une nouvelle facette des Assassins. Toute l'histoire repose sur un nouveau point de vue sur cette guerre séculaire. Et c'est réussi. Ubisoft, qui nous avait habitué à un point de vue manichéen, nous offre ici une nouvelle approche : Un mentor assassin aveuglé par un devoir mal interpréter et des templiers qui ne veulent pas laisser un trop grand pouvoir à n'importe qui.
L'inventaire est plus développé que dans les derniers opus. La cabine du capitaine accueil un véritable dressing à la vue d'un tel choix de tenues. Nous avons aussi un plus grand choix de lames et de pistolets. Cependant nous ne pourrons posséder que deux pistolets (contre quatre dans Black Flag) et la sarbacane disparait. Cela est compensé par le fusil à air comprimé qui possède une plus longue portée et permet d'utiliser des fléchettes pétard (en plus des fléchettes habituelles) ainsi que des grenades (mortelles, furie, soporifique). Dubitatif au début, l'apparition de la carabine, puis du lance grenade, est tout de même justifiée dans l'histoire.
Le seul point noir que je trouve dans cet opus est le fait que les développeurs n'est pas modifiés les mouvements de combats depuis Black Flag. Edward se battait avec deux épées, ici Shay se bat avec une épée et une dague. Il y a peut-être un finish ou deux supplémentaire, mais dans l'absolus rien de bien nouveau.
Rogue redore le blason de la licence en nous faisant oublié les quelques défauts de son prédécesseur.
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