Je n'attendais vraiment rien de ce nouvel opus d'Assassin's Creed tant l'épisode précédent, Unity, m'avait déçu et dégouté de la licence Ubisoft. Je suis un accro à la "méta-histoire" et la courte durée de vie du scénario ainsi que l'oubli total du développement de la timeline du "présent" m'ont écoeuré, alors que j'avais placé énormément d'espoirs en Unity, qui était le jeu se situant dans l'époque que j'attendais énormément, comme de nombreux fans de la saga j'imagine, la révolution française. Au final, pas vraiment de révolution, que ce soit dans l'histoire ou dans le développement du jeu.
J'ai acheté Syndicate, presque à contre coeur, me refusant à abandonner cette saga qui pourtant me faisait dire il y a quelques années, pour les deux premiers opus en tout cas "je suis né pour jouer à ce truc, c'est exactement ce que j'ai toujours attendu d'un jeu vidéo" (oui, je suis peut-être bon public...) et là... La surprise. Il y a, comme toujours, quelques bugs de mouvements et de chargements pendant certaines missions, mais il y a surtout une trame qui m'emballe, Londres sublime, une époque intéressante et le gros + de ce jeu, un duo de personnages centraux plein d'humour, de personnalité, qui m'a fait accroché tout de suite.
A l'heure où j'écris ces lignes je n'ai pas encore terminé le jeu, je prends mon temps, mais je suis vraiment très surpris par ce nouveau opus, et je prends même plaisir à le faire à 100%, sans trouver trop de redondances, avec certaines quêtes additionnelles (Dickens, Darwin) finement pensées.
De belles heures de jeux en perspectives, si vous hésitiez parce que Unity vous a déçu, vous pouvez y aller les yeux fermés.