Ezio, Bruce Wayne, même combat ? Fils de bourgeois, beau gosse et sans inquiétude quant à son avenir, Ezio / Bruce voit subitement une partie de sa famille se faire tuer sous ses yeux : c'est le début d'Assassin's Creed 2. Tandis qu'un lointain parent le prend sous son aile (oncle Mario / Alfred), Ezio découvre sous le palais ancestral une incroyable cave dédiée à l'histoire familiale : son père faisait partie de l'ordre des Assassins. Cette confrérie secrète a pour objectif de contrecarrer les plans maléfiques de purification des Templiers (comme avec Ra's al Ghul). Ezio, nourri par la vengeance, court sur les toits, a la ceinture gorgée de gadgets fournis par son copain geek (Leonardo Da Vinci en personne, aka Lucius Fox) : lame rétractable, bombes fumigènes, couteaux de lancer voire même des engins volants improbables. Il remonte peu à peu le complot des Templiers jusqu'au Vatican. Plus tard, aidé d'autres assassins dans Brotherhood, comme Batman et ses fidèles acolytes, Ezio fera proliférer l'ordre des Assassins, pour contrer des Templiers toujours plus nombreux et féroces. À la fin de sa carrière, dans Revelations, c'est un Ezio fatigué que nous retrouvons. Bruce Wayne n'a plus vingt ans, ses cheveux gris trahissent une certaine lassitude : il est temps pour lui de passer la main et prendre une retraite bien méritée... Sauf qu'il n'a pas assez cotisé.
Robin déboires
Trois jeux et toute la vie d'Ezio sont enfermés dans ces quelques gigaoctets de données. Assassin's Creed : The Ezio Collection, c'est l'assemblage du meilleur de la saga, avec une approche ludique des plus soignées. Replonger dans ces titres de presque 15 ans fait prendre conscience de leur aura et solidité à travers le temps. Florence n'a pas pris une ride, Venise est toujours aussi belle, Rome reste majestueuse. Ce sont des dizaines d'heures de jeu de qualité qui attendent de se retrouver entre vos mains, rien de censé ne doit vous faire hésiter face à cette trilogie qui, comme un bon vin italien, se bonifie au fil des épisodes.
Test complet publié sur Gamatomic.com