Le temps est venu de tester Astérix chez Rahâzade, sorti un an après les trois étrons de 1986. Parmi ces trois jeux, le moins pire était Astérix et la Potion Magique développé par Coktel Vision, qui ont également développé le jeu dont je vais parler aujourd’hui. Ça annonce déjà du lourd.
Le jeu est une adaptation de l’album du même nom sous forme de jeu d’aventure en point’n’click. Il faut faire une série d’actions qui vous font avancer dans l’intrigue, et si vous vous trompez, c’est game over et retour à la case départ. Partant de ce postulat, j’ai bien du mal à comprendre l’intérêt même de ce jeu. Ceux qui comme moi n’ont pas lu la BD sont complètement largués et se retrouvent à tester des actions au pif en espérant que ça marche, et ceux qui l’ont lu savent déjà ce qu’il faut faire et ce qu’il va se passer, sachant que si je ne trompe pas, le jeu ne prend aucune liberté par rapport à la bande dessinée. Dans tous les cas, il n’y a aucune raison de jouer à cette adaptation plutôt que de simplement lire l’œuvre de base. Et ce n’est certainement pas les phases de gameplay en mode Pac-Man du pauvre ajoutées ça et là qui vont me contredire.
Au final le jeu n’a pour lui que ses graphismes, très réussis pour l’époque, et cela suffit à en faire un meilleur jeu que les deux étrons que furent les deux derniers jeux de la série à l’époque. Ça reste malgré tout une perte de temps et une énième déception dans la liste des jeux Astérix.