Les rosbifs se rattrapent un peu après le carnage The Great Rescue, mais on ne peut pas dire que ce soit glorieux pour autant.
Astérix et le Pouvoir des Dieux est un jeu intéressant avec de bonnes idées sur le papier, qui peinent à convaincre. La carte du monde laisse penser au début que la progression va être libre, et c’est bien le cas, mais que pendant le début du jeu. Une fois qu’on libère le Breton du camp romain, le jeu devient totalement linéaire et la carte du monde n’a plus aucune utilité. On se contente alors d’enchainer les niveaux dans ce qui devient un jeu d’action/plateforme pas terrible.
Côté gameplay, disons que ça se laisse jouer. L’inertie des sauts est bizarre, le bouton de saut est à l’opposé du bouton de course, ce qui est juste horrible, et la portée de nos coups est insignifiante. En dehors de ça, la jouabilité passe. En revanche, le level-design, bien que beaucoup moins vicieux que celui de son prédécesseur, possède tout de même de nombreux passages qui font grincer des dents. Cela dit il y a aussi de bons niveaux, comme la forêt Germanique et la Mésopotamie.
Les graphismes surprennent un peu au début, mais le jeu est plutôt beau. Le sprite d’Astérix est le seul truc un peu bizarre à vrai dire.
Un autre point intéressant est la volonté de faire découvrir la musique classique aux jeunes joueurs du jeu. Les musiques sont donc toutes des recompositions de musiques classiques. On ne peut pas vraiment dire qu’elles rendent justice aux musiques originale, mais l’intention est louable. La recomposition de Troyka se démarque particulièrement avec ses transitions ultra brutales entre les différents segments du son. C’est très drôle.
Finalement, la carte du monde, censée être la grande particularité de ce jeu, n’a qu’une importance mineure, et la progression devient totalement linéaire passé le premier quart de l’aventure. C’est un peu dommage, car je pense qu’une emphase mise sur l’exploration et la réflexion pendant tout le jeu aurait pu rattraper la médiocrité du gameplay.