Astro Bot sera sans doute le meilleur plateformer 3D de la première moitié de la décennie 2020-30. Certains diront que c'est déjà très bien, et ils auront raison, tandis que d'autres rétorqueront que la concurrence n'est pas très rude, et ils auront également raison...
Très directif, très (trop ?) linéaire, très (trop ?) accessible, très ingénieux, très fun, très charmant : Astro Bot a tout d'un voyage enchanteur, fait pour tout type de joueur, qui offre à la fois un résumé de ce que la plateforme 3D a pu offrir de mieux, une sublimation de la DS5 et une bonne injection de nostalgie par le biais des différentes icônes de l'environnement playstation qui prennent ici la forme de collectibles principaux à trouver au travers des différents niveaux pour en débloquer d'autres via la hub central.
Et c'est à peu prêt tout. C'est déjà très bien, et on peut passer en détail les meilleures facettes du jeu avec l'ingéniosité des différents pouvoirs, notamment, pour n'en divulgâcher qu'un, celui d'arrêter le temps dans l'excellent casino du troisième monde. Ou parler de la frénésie et de l'épique des différents boss. Et tout simplement, la qualité globale des niveaux.
Mais il faut s'interroger sur les retours excessivement élogieux d'un titre qui reprend quand même beaucoup de Astro's Playroom, qui est beaucoup trop simple, beaucoup trop court, et qui a tendance un peu à manquer d'âme. Au final, et c'est surement le fait d'une certaine expérience du medium, le jeu m'a paru défiler aussi vite qu'un éclair fracassant et édifiant, qui fait son effet, qui interpelle, mais dont le souvenir, hélas, ne perdure pas.