Asura's Wrath par ZongZong
Curieux pari pour Capcom que de produire un jeu tel que celui-ci. Malgré son apparente facilité, de par son "gameplay" atypique, Asura's Wrath n'est pas un jeu casual. Viser des niches de joueurs pour des AAA, ça montre qu’on en a dans le pantalon, et que des fois quand on se sort les doigts, le tir fait mouche.
Proposant un univers riche, une direction artistique originale et inspirée, des personnages puant la classe (c'est rare), une bande son magnifique et une réalisation irréprochable, Asura's Wrath est une expérience dantesque qui frisera les poils des plus aigris. Impossible de rester indifférent devant tant d'héroïsme, de testostérone, de rage puissance mille. Complètement décomplexée, débridée et démesurée, cette ascension spirituello-vengeresse m’a fait brûler mon cosmos. Ca m’a fait dire “bordel c’est trop puissant”. Ça m’a fait sourire comme un niais, j’oubliais que je jouais à un jeu, j’étais simplement en train de kiffer la life.
Je sais pas, décrire les sentiments qui nous parcourent lorsque l'on joue à Asura’s Wrath est une tâche difficile. expliquer objectivement pourquoi Asura’s Wrath est un bon jeu est infaisable. Tout est question de ressentis, d'impressions, il crée en nous un sentiment indescriptible entre l'excitation et la puissance : comme quand tu viens de voir Karaté Kid et que t'as envie de décocher à ta soeur un mawashi-geri. Pareil.
Avertissement cela dit : c’est le gameplay niveau zéro. Et quand on nous en propose, du gameplay, on est limite saoulé; On s’étonne à redemander des QTE tant les possibilités et l’intérêt ludique sont limités.
Bon par contre, pour le dernier sutra et la vraie fin du jeu, Ono se fait vraiment pas chier. A croire que ça devient chose courante chez les éditeurs de proposer la fin d’un jeu en DLC.
Le pire, c’est que j’vais me les prendre.