Après avoir livré un excellent Batman Arkham Asylum, Rocksteady remet le couvert quelques années plus tard et nous proposent une suite à cet opus dans un univers plus grand, plus sombre et définitivement plus beau.
Passez le cap du semi-linéaire au monde ouvert est souvent un défi casse-gueule. Le risque de se perdre dans l'immensité d'une carte est souvent un écueil reproché à différentes licences. Or, Batman Arkham fait très bien ce changement. En proposant une carte de taille modeste, en proposant des missions aux différents endroits importants de la ville et en parsemant la zone de défis de l'homme mystère, Rocksteady donne vie à sa city.
La ville grouille de malfrats, l'ambiance sombre limite maladive du lieu est très bien retranscrite. On prend plaisir à se balader dans la ville en résolvant quelques énigmes et en repérant une infime partie des nombreux easter-egg du jeu. L'histoire n'en n'est pas en reste et est excellente autant dans les missions principales que les quêtes secondaires. Elle est d'ailleurs renforcée par une VF excellente et de bonnes musiques.
Le gameplay, fidèle au 1, s'est cependant admirablement renouvelée en proposant quelques updates très agréables. Les combats sont toujours aussi jouissifs avec des combos géniaux. Si les phases avec Catwoman sont un peu plus anecdotiques, elles font cependant suffisamment varier le gameplay pour être sympathique.
On regrettera cependant une histoire finalement assez courte, qui sans les quêtes secondaires, peinerait à dépasser les 7-8h. Le lip sync est parfois un peu chaotique et certaines voix françaises sont un peu en dessous. Ha et les scènes de morts impassables quand tu recommences pour la 10ème fois, ça tape (un peu) sur les nerfs.
Au final, la série Batman Arkham ressort de cet opus enrichi et grandi et propose un titre d'une excellence rare à tel point qu'il va être dur de faire mieux. Mais après tout, une grande licence implique de grandes responsabilités.