Oublions le solo, futile, pour se concentrer sur l'essentiel. A savoir un mode en ligne au code réseau tappé avec les pieds par des stagiaires, heureusement contrebalancé par un jeu en lui-même d'une richesse inouïe. A savoir un mode en ligne où il faut faire preuve de patience aux côtés de joueurs omnibulés par le kill qui en oublient les objectifs pour apprécier parfois des parties tout simplement fantastiques, épiques, grandioses. Tiraillé des deux côtés, j'ai tout de même choisi un camp : celui des drogués. La diversité des tactiques (merci la destructibilité et les véhicules), des situations, des véhicules, des explosions qui arrachent les tripes, une gestion des bruitages jamais vue et très utile au combat, de la coopération efficace entre amis, la possibilité de voler en hélicoptère, de sauter en parachute, merde quoi, tout ça rend Battlefield Bad Company 2 tout simplement jouissif. Une perle du FPS guerrier, genre certes peu reluisant mais dieu que c'est bon quand il est aussi bien fait.