Bayonetta rime avec...
Bayonetta s'illustre comme le beat'em all "rythmé" de l'année auquel il ne faut surtout pas se frotter. L'ennui et l'irritation ne proviennent pas de l'aspect du personnage, remettant...
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le 13 juil. 2010
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En temps normal, les beat them all à la Devil May Cry ce n'est vraiment pas ma came. Mais pour le cul de Bayonetta je vais faire un petit effort d'appréciation. Et au final, malgré les quelques point noirs assez lourds qui peuvent entacher l'addition, Bayonetta m'a plutôt bien amusé.
Rentrons rapidement dans le vif du sujet, ce qui me gave dans ces jeux c'est la difficulté insane pour débloquer les meilleures notes à chaque défi ou niveau. De même que dans Devil May Cry, vous avez des petits défis cachés dans chaque niveau qu'il est intéressant de terminer pour gagner des trucs en jeu ou pour déverrouiller des succès. Mais la difficulté est tellement insane que ça ne me donne jamais l'envie de m'y investir ! J'ai dû réussir le tout premier et dès le deuxième, j'ai sorti le drapeau blanc direct après une dizaine d'essais, alors je ne vous parle même pas des suivants... C'est des trucs de chinois avec des combos d'enculés à réaliser, perso ça me gave. Bref, vous l'avez compris ce jeu est plutôt difficile quand on est perfectionniste. Pour preuve, j'ai terminé l'intégralité du jeu avec pour chaque niveau la récompense "statue de pierre", il s'agit de la pire récompense sauf à deux ou trois niveau où j'ai grappillé par miracle la coupe en en or et celle en argent. La frustration est à son comble à chaque fois.
Je ne suis pas d'accord avec les gens qui disent que Bayonetta est dur à terminer même en mode normal. Le jeu n'est pas dur à finir en soi, comme je l'ai dit la difficulté démentielle vient lorsqu'on cherche à cleaner la zone en remportant les meilleures notations. Pourtant, je ne suis pas un joueur de beat them all, ni champion du monde dans un jeu de combat et je suis allé littéralement tout droit. Pour ceux qui chouinent sur les boss, je vous rappelle quand même qu'en mode normal (je n'ai pas testé les difficultés supérieures) vous avez des points de contrôle à certaines étapes des boss... Dans le temps (ouais je suis un ancêtre) ce genre de feature n'existait tout simplement pas.
Bayonetta est un peu conçu comme le miroir inversé de Devil May Cry. Tu passes d'un gars à une gonzesse. D'un mec énervé qui envoie les monstres en enfer à une bonasse qui vient des enfers et qui démontent les créatures venues du Ciel. Jusque là pas difficile à faire l'analogie. Par contre, j'ai tellement du mal avec ces scénarios "japoniais". On n'y comprend absolument que dalle ! C'est tellement loufoque, irréel, au-delà de toute logique, fondement, déterminisme, certitude tangible. L'histoire de Bayonetta n'est pas nulle pour autant, attention ! Non, c'est juste qu'on ne comprend rien quoi. La nana peut faire tout et son contraire, les personnages principaux sont tous immortels (ou quasi), les décors c'est du grand n'importe quoi. Au passage, on a l'impression que nos personnages évoluent dans un monde vide sans aucune interaction avec le reste de l'humanité. Un coup t'es dans le ciel, un coup sur terre, un coup sur une moto sur terre puis dans le ciel. En fait, faut juste poser le cerveau, tabasser les boutons pour faire des combos et mater la croupe sexy de notre belle héroïne. Voilà comment saisir la substantifique moelle de la production de Sega. Et j'avoue qu'en fin de compte, ça passe crème !
On saluera par la même occasion l'imagination incroyable des développeurs, je ne sais pas à quoi ils tournent mais j'en ai conclu deux choses : ils ne vivent pas dans le même univers que moi et ils ne doivent pas baiser souvent. Au delà de ces considérations triviales, le jeu est très simple à prendre en main. Les combos ne sont pas si complexes à réaliser malgré le fait qu'il y en a quand même une pléthore. Les boss, nombreux au demeurant, sont réellement le point fort du jeu. Difficile de les louper visuellement car ils dépasseront systématiquement la taille de votre écran large 4k. Passé l'aspect gigantesque de la situation, on se rend vite compte (en difficulté normale) qu'ils opposent rarement une difficulté sérieuse. Merci les checkpoint, merci les items pour revivre, merci les sucettes qui remontent la vie. Avant de me faire lyncher par les plus malins d'entre vous, il y a en effet une corrélation entre votre note finale à l'issue d'un niveau avec...l'utilisation d'objets. Ouais... Dans Bayonetta, tu peux acheter des objets pour t'aider à passer certains passages ou boss difficiles mais cela est considéré comme un malus. Mouais.
De plus, dommage qu'il ne soit pas possible de débloquer l'intégralité du contenu du magasin (tenues, objets, armes etc.) sans relancer et terminer six fois le mode histoire... On est en 2019, il y a des milliards de jeux qui sortent chaque année et, parallèlement à cet état de fait, on a toujours qu'une vie. J'ai 31 ans dans 40 ans je serai probablement mort (ou à l'article de). Conclusion, je n'ai pas le temps de relancer six fois Bayonetta pour déverrouiller des bibelots à 100 000 dollars.
Conclusion : l'héroïne callipyge de Sega possède indéniablement de solides arguments pour convaincre la gente masculine d'aller au bout d'un scénario pas inintéressant mais basique et inepte au possible. Les personnages secondaires creux comme une coquille de noix servent principalement de faire valoir à Bayonetta. La seule chose qu'attend le joueur, du point de vue scénaristique du terme, c'est : va t-elle se faire baiser par le chasseur de sorcière maladroit ? Chers lecteurs, je vous laisse le soin de découvrir la réponse à cette question truculente et vous souhaite à tous une excellente session de jeu. Merci Sega. Je recommande bien profondément.
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Créée
le 21 janv. 2019
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