Cadre
Pas de divulgâchage dans le texte ci-dessous (juste quelques mentions des nouveautés). J’ai terminé l’aventure principale sur switch en 15-16h. J’ai refait quelques missions avec les nouvelles armes dans les autres modes de difficulté. Je pense le reterminer en expert et tenter l’ « infinite climax ».
Critique
Le retour de ma sorcière bien aimé. Il faut dire que je l’attendais ce jeu, ayant acheté la switch en grande partie pour la série.
Après des années d’attente la voila qui revient enfin. Mais dans quel état ? Verdict.
L’intro nous met dans le bain directement, ça explose de partout, un énorme boss permet de se familiariser avec les commandes de base.
Quelques nouvelles têtes font leur apparition et la conclusion dramatique de cette intro plante le décor : il va y avoir de la bagarre pour sauver le(s) monde(s).
Ensuite le jeu se lance vraiment, ça cabotine sec, pour le plaisir des fans. Pas facile de retrouver ses marques au début, d’autant que de nouvelles actions apparaissent, enfin, surtout une principale : l’invocation des démons qui peuvent rester supporter bayo dans les combats.
Au départ ce n’est pas intuitif mais le joueur va s’y faire petit à petit.
Le jeu base son histoire sur une menace sur le multivers, et il va y avoir des surprises que je ne peux pas mentionner. Mais le plaisir de la découverte était très fort (je n’avais pas vu les trailers).
Ensuite on alterne entre bayo et son gameplay classique, Jeanne qui se la joue infiltration et Viola qui a un gameplay se rapprochant de Bayo mais avec une mécanique d’esquive différente, ce qui n’est pas intuitif. Mais cela ne va pas se limiter à cela, encore une fois je ne veux pas en dire plus sur ce point.
Pour revenir sur Jeanne, les débuts sont déstabilisants, ce nouveau gameplay ne s’acquiert pas tout de suite (il m’a fallut refaire les niveaux après coup pour bien comprendre les subtilités de celui ci) mais l’habillage est fort joli.
Viola n’utilise pas la même touche d’esquive ce qui va également déstabiliser au départ, son gameplay différent apporte de la fraicheur et on a peine le temps de s’y habituer qu’on enchaîne sur un nouveau passage avec bayo.
Pour faire simple : ça n’arrête jamais et cela jusqu’à la fin en apothéose, le rythme est effréné.
Les nouvelles armes sont nombreuses et les invocations également. Et à la première partie il est difficile de savoir sur quel pied danser, telles les options sont nombreuses. L’idéal est de se fixer sur 2/3 armes pour éviter de se disperser.
Une fois le générique vu, une envie, y revenir pour refaire les niveaux avec les nouvelles armes et nouveaux modes de difficultés. D’autant qu’il y a des niveaux alternatifs à débloquer.
Techniquement Bayo3 essaye de tenir le 60fps mais au détriment des détails et d’une résolution basse ce qui passe en portable mais mois sur un grand écran.
Ce que j’ai moins aimé
- Parfois des passages moins lisibles
- En portable ça passe mais sur grand écran ca pique un peu les yeux
Ce que j’ai aimé
- La Musique (et je suis du genre à couper le son :pepe:)
- Gameplay(s) !! (Impossible d’en dire plus sans divulgâcher…)
- Mise en scène et rythme de dingue
- La variété des ennemis et le(s) design(s) de qui vous savez
- Le choix des armes et des invocations
- La rejouabilité
- Le fan service au top
- Les références à d’autres médias (il y en a beaucoup)
Conclusion
Un 3ème épisode qui signe un retour gagnant pour Cereza. Plus démesuré que jamais et sur un rythme infernal, Bayonetta 3 clos la trilogie d’une très belle manière. A faire absolument!