Beholder est un des ces jeux indépendants inclassables de part la nouveauté de leur gameplay. Ça s'assimile à la louche à un jeu narratif orientée gestion d'immeuble.
Jeu Orwellien comme il en existe pas beaucoup d'autres, Beholder est un jeu qui consiste à dénoncer son prochain contre monnaie sonnante et trébuchante. La possibilité de mettre des caméras et de surveiller ses locataires aidant ainsi que des magouilles entre voisins.
Beholder est un jeu clairement inspiré par Paper's please dans l'ambiance qu'il dégage et l'histoire principale (Famille à gérer, camp à choisir (rebelle ou État), Patron tyrannique avec un monocle, fins), chose qu'il ne cache pas via les quelques clins d’œils.
On retiendra une patte graphique très originale (tout en ombres), une histoire cohérente avec pas mal de ramifications et plusieurs fins possibles, quelques idées intéressantes au scénario et au gameplay et des musiques travaillés. Le tout donne une atmosphère et une ambiance au jeu qui en font sa réussite.
On remarquera cependant des doublages fait à la truelle, une certaine répétitivité au bout de la 3ème voir de la 2ème partie et une difficulté en mode normal assez obscène notamment du à des demandes d'argent aberrantes qui rendront l'obtention de certains succès voir fins du jeu difficilement obtenable.
Bref, un bon jeu pour les fans du genre mais clairement pas un immanquable (contrairement à Paper's please)