Cyberpunk
Un futur cyberpunk en Australie. Robert Foster a été adopté par des aborigènes qui vivent dans le désert en récupérant les déchets de la ville. Une troupe armée vient le récupérer. Il se livre, mais...
Par
le 2 juin 2017
1 j'aime
Un futur cyberpunk en Australie. Robert Foster a été adopté par des aborigènes qui vivent dans le désert en récupérant les déchets de la ville. Une troupe armée vient le récupérer. Il se livre, mais son hélicoptère s'écrase. Il se retrouve dans une cité déshumanisée, contrôlée par un conseil qui s'est coupé de la population en s'appuyant sur un ordinateur central. Foster échappe à la police. Son but : sortir de la cité. Pour y arriver, le mieux est de retrouver l'ordinateur central. Pour cela, il faut passer du quartier industriel au quartier résidentiel, puis à celui des plaisirs, pour trouver l'entrée de l'ancien métro désaffecté. Il apprend entretemps que son père a contribué à créer l'ordinateur central, et se fait poser un port pour se connecter au cyberspace, avec l'aide d'une jeune hacker qui ne fait pas long feu.
A la fin, on découvre que son père avait tenté de fusionner avec l'ordinateur central, mais que ce dernier a pris le dessus, contaminé par les défauts humains (vanité, ambition). Foster retrouve son père et demande à son androïde de compagnie de prendre sa place. Il peut retourner dans le désert.
Un point'nclick au début assez austère, car tous les jeux de ce genre placés dans un univers futuriste reposent sur de l'infiltration d'interface, du piratage, de la réparation de machine, etc...
L'univers graphique est intéressant. L'introduction est une bande dessinée scannée, bruitée et dialoguée (ça démarre direct, pas de menu de départ). L'esthétique est réussie, avec des cutscenes qui rappelleront les beaux jours des Indiana Jones de Lucasart, et la musique est plutôt bonne. Les environnements sont bien croqués, avec une esthétique parfois comics, parfois Métal Hurlant.
Il est possible de mourir, mais pas d'être bloqué par une erreur d'utilisation d'objet. En revanche, si vous êtes un familier du genre, je vous préviens : la progression peut plusieurs fois être bloquée parce que le jeu attend de vous que vous trouviez un élément qui tient à quelques pixels (pas mon genre d'énigme préférée), et quelques passages sont un peu retords, d'autant qu'ils sont à des endroits où l'on a vraiment envie d'avancer dans l'histoire.
Aucun objet n'est inutile, même si certains, qui semblaient prometteurs (le lubrifiant, la clé) s'avèrent être de fausses pistes.
L'histoire est pour sa part assez cliché pour qui connaît bien le genre, mais il y a des trouvailles, dans le ton et la jouabilité, qui méritent le détour :
Si j'ai des reproches à faire, c'est surtout que le jeu est trop court, on aurait aimé en avoir encore plus. Cette épave de vaisseau, par exemple, j'étais persuadé qu'à un moment il faudrait y revenir. ça sent le passage coupé.
Et que la difficulté n'est pas progressive : certaines énigmes du début sont un peu difficiles, demandent pas mal de tâtonnement, tandis que d'autres vers la fin se résolvent en un clin d'oeil.
L'interface a un peu vieilli, mais ça reste ok.
La cinématique de fin est un peu décevante.
Ha, et pour un fan comme moi, ne pas avoir d'énigme reposant sur la combinaison d'objets est un peu frustrant.
Beneath a steel sky est un classique, qui a pu inspirer des jeux comme Primordia ou Technobabylon, je vous le recommande d'autant plus que c'est un abandonware.
Créée
le 2 juin 2017
Critique lue 425 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Beneath a Steel Sky
Un futur cyberpunk en Australie. Robert Foster a été adopté par des aborigènes qui vivent dans le désert en récupérant les déchets de la ville. Une troupe armée vient le récupérer. Il se livre, mais...
Par
le 2 juin 2017
1 j'aime
Dès qu’il est question de Revolution Software, il est question de Broken Sword. Le catalogue du studio britannique, il faut l’avouer, se languit dans sa frugalité et Shadows of the Templars reste un...
Par
le 15 déc. 2022
Sympathique jeu point and clic cyberpunk australien avec des pixels d'époque qui se font vite oublier grâce à la qualité d'écriture et une bande originale appropriée. Tous les thèmes actuels y sont :...
Par
le 9 mai 2020
Du même critique
C'est ce genre de film, comme "La dernière tentation du Christ" de Scorsese", qui vous fait sentir comme un rat de laboratoire. C'est fait pour vous faire réagir, et oui, vous réagissez au quart de...
Par
le 6 sept. 2013
56 j'aime
10
Milieu des années 1970 dans la banlieue de Seattle. Un mal qui se transmet par les relations sexuelles gagne les jeunes, mais c'est un sujet tabou. Il fait naître des difformités diverses et...
Par
le 24 nov. 2013
43 j'aime
6
"Crossed" est une chronique péchue, au montage saccadé, dans laquelle Karim Debbache, un vidéaste professionnel et sympa, parle à toute vitesse de films qui ont trait au jeu vidéo. Cette chronique a...
Par
le 4 mai 2014
42 j'aime
60