Cyberpunk
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Dès qu’il est question de Revolution Software, il est question de Broken Sword. Le catalogue du studio britannique, il faut l’avouer, se languit dans sa frugalité et Shadows of the Templars reste un succès difficile à battre en termes de réputation. Ses suites en sont la preuve.
Mais il existe bel et bien un autre titre au prestige non moins mémorable pour les vétérans du pointer-cliquer : le sympathique Beneath a Steel Sky sorti en 1994, soit deux ans avant la naissance de George et Nico.
La place de ce modeste petit morceau de science-fiction demeure nébuleuse : classique ou culte? La réponse dodine des deux côtés du balancier.
Dans un futur lointain, le monde se divise en deux : Union City et Le Gap. La première, ville totalitaire qui accumule tous les clichés du cyberpunk. Et le deuxième, vaste plaine désertique pour les peuplades peu dignes de faire partie de la société citadine. C’est dans Le Gap que vit paisiblement notre protagoniste, Robert Foster, ainsi que Joey, son robot-ami-de-tous-les-jours. Tout allait pour le mieux jusqu’à ce qu’une milice de la cité surgisse dans son village et l’embarque au mépris de la politesse. Coincé dans les entrailles d’une métropole despotique, Foster doit trouver les raisons derrière son enlèvement et retourner auprès des siens.
Très tôt, le joueur apprendra vite à ses dépens que la mort rôde dans cet étouffant univers. Apprivoiser les sauvegardes manuelles de façon précoce sera un bon moyen d’éviter la perte d’un précieux progrès. Non pas que cela soit si dramatique puisque Beneath a Steel Sky est assez court. Comptez en moyenne cinq ou six heures pour venir à bout de ses secrets.
C’est là d’ailleurs le point le plus mitigé : d’une part, Beneath offre une histoire qui se suffit à elle-même à travers divers codes du cyberpunk allant d’Asimov à Blade Runner tout en passant par 1984. Le Metropolis de Fritz Lang y occupe également une place de choix via un effet miroir assez comique. Le fait que les développeurs aient pu caser autant de références sans que cela ne fasse exploser le micro-ondes proverbial relève d’un mini-exploit. Mais d’autre part, cela fait en sorte que l’écriture se contente uniquement d’être un best of de la culture populaire. La durée n’accorde pas assez de temps pour que l’on s’investisse à fond dans la quête de Foster. Beneath a des allures de court-métrage de première année. Petit projet destiné à épater une galerie. Et qui sert de pitch vers une production future plus substantielle. Celle d’un jeune Américain coincé à Paris par exemple…
Suite - https://lacritiquedumoment.wordpress.com/2022/12/15/beneath-beyond-a-steel-sky/
Créée
le 15 déc. 2022
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