Les gens sont tous aimables, beaux et riches à Columbia, mais derrière ce magnifique tableau se cache la misère, les inégalités, les injustices, la violence, des croyances aveuglantes. Le capitalisme en action qui classe les êtres humains comme de la marchandise dans un élan de compétitivité. Ramener la fille pour supprimer la dette... dans un tourbillon de révolte, où le mal et le bien n'existent plus, vous allez devoir prendre par la main Elizabeth afin de la sauver de Columbia qui tombe sous le feu et le sang de la révolution, la souffrance s'inverse.
Bioshock Infinite propose un gameplay tourné véritablement vers l'action. Les armes sont beaucoup plus nerveuses, la magie seulement présente pour dynamiser les fusillades et apporter énormément de diversité dans les méthodes de meurtre. Le level design est construit pour vous donner les moyens de bien exploiter les pouvoirs d'Elizabeth (qui peut utiliser des univers parallèles pour faire apparaître des éléments) ainsi que les vôtres. Le résultat est un concentré de fun, et un jeu assez intense en mode difficile.
Bioshock Infinite est une réussite artistique et propose un gameplay terriblement jouissif. Il lui manque malgré tout la diversité qu'avait le premier Bioshock avec son level design moins linéaire, ses combats plus diversifiés, ses passages de piratage et d'exploration.
Sur le plan technique rien n'a évolué depuis, toujours le même moteur avec quelques effets en plus. Daté clairement, mais le travail sur l'esthétique de Columbia fait que visuellement le jeu est sublime. Seule véritable ombre au tableau, un tearing parfois présent sur console.
Avec ses personnages remarquablement bien écrit, son univers passionnant à parcourir/comprendre et surtout son intrigue qui explose d'émotions sur les dernières minutes, Bioshock Infinite se pose comme une preuve de plus que le jeu vidéo sait raconter des choses tout en assumant son aspect ludique.
Les plus :
- Gameplay très nerveux.
- Level design bien adapté aux combats.
- Elizabeth meilleur PNJ depuis Yorda dans Ico.
- L'histoire de Columbia, l'intrigue principale, les personnages.
- Columbia visuellement somptueuse.
- Le mode 1999.
- IA solide.
Les moins :
- Level design bien plus linéaire que sur Bioshock.
- Moins diversifié que Bioshock.
- Techniquement dépassé (textures, modélisations, animations).
- Quelques idées de gameplay pas exploitées à 100%.