Everybody loves Elisabeth
« Bioshock, ce FPS de merde » Dixit les décérébrés consanguins peuplant (parasitant?) mon habitat vidéoludique.
Alors certes, Bioshock n'est pas un FPS transcendant ; les armes manquent de punch, le bestiaire est d'une pauvreté navrante et les toniques, ce sympathique système de sorts remplaçant les géniaux plasmides du premier Bioshock sont hélas pas indispensables pour finir le jeu (Du moins dans un niveau normal de difficulté)... Mais voyez vous ? Jouer à bioshock en espérant simplement se faire un bon FPS c'est comme qui dirait un peu concon !
Bioshock est ce que j'appelle un FPS « narratif » tirant sa quintessence dans son histoire et ses personnages. Car soyons honnête deux minutes : Sans son histoire géniale au rythme parfaitement maîtrisé et une Elisabeth époustouflante, bioshock serait un FPS que l'on chope à 5 euros sur steam pour profiter de sa D.A sompTUEUSE avant de le désinstaller en deux cliques.
Elisabeth à du certainement donner des palpitations à David Cage, vous savez ? Le bonhomme qui crie à tout va que ses jeux sont pétrit d'émotion (pathos et grosse ficelles) et disposent de scénars adultes et profonds (Écrit avec les pieds et incohérents).
C'est vraiment la première fois qu'un PNJ me charme à ce point. Je ne parle pas d'envie masturbatoire comme seul un otak pur jus peut en avoir face à un ensemble de polygones...Non, je parle ici d'une irrésistible envie de protéger Elisabeth de tout cœur, de l'écouter, l'aider, la comprendre...
Mais il faut bien avouer que c'est cette dernière qui vous aidera bien plus que vous l'aiderez. En effet, la demoiselle va vous fournir en munitions, argent et aides diverses lorsque la situation deviendra tendue ; ce qui, justement enlève pas mal de tension aux combats.
Un autre bémol mais aussi parfois un avantage à apporter au sujet de la relation avec Elisabeth tient au fait de son « immortalité » qui fait à nouveau perdre pas mal de tension lors des combats, vu que
la coquine ira se cacher, se protéger dès que les festivités débuteront sans que vous ayez besoin de vous soucier de son état. Pour ma part j'ai plutôt apprécier de ne pas avoir une IA boulet dans les pattes se jetant passionnément sur les flammes ennemies afin de vous humilier d'un game over sanglant. Une sacré dégourdie la mignonne.
Bioshock est donc un FPS classique au gameplay suranné mais disposant d'une D.A magnifique, d'un scénario grandiose et profond ( En gros et sans spoiler, une allégorie sur la création des états unis) et d'un PNJ marquant à jamais le loisir qui nous est cher.