BioShock Infinite par Taradhish
\\\\\Contient des spoilers/////
Quand on arrive à la dernière scène du jeu, on en arrive finalement à une conclusion: Dieu merci Ken Levine à choisi la voie du jeu-vidéo plutôt que le cinéma ou la littérature!
Car au final, qu'y a-t-il à repprocher à ce nouveau Bioshock?? Pas grand chose non, je n'ai d'ailleurs pas décroché pendant 3 jours d'affilés, quitte à dormir que 4 h avant d'aller travailler, mais que voulez-vous l'immersion c'est aussi la clef d'un jeu comme Bioshock Infinite.
Essayer de déchiffer, décrypter tous ce que cette aventure à pu offrir en quelques lignes relève de l'impossible tellement le jeu est riche.
Ne serait-ce que les graphismes, depuis le premier opus Bioshock à toujours chercher à nous mettre à la place de notre héro, cela peut sembler dérisoire mais les mains qui apparaissent pour appuyer sur tel bouton, les toniques qui parfois s'éveillent le temps d'une marche, les gens discutant entre eux, etc...
Si les cristaux ont remplacé l'eve et les toniques les plasmides, le principe reste après rigoureusement le même, traverser les niveaux en combinant habilement les pouvoirs avec les armes.
La difficulté plutôt accrue par moments vous donne l'occasion d'essayer tout ce qui peut vous être utile.
Le scénario, plutôt costaud a vraiment de quoi en ravire plus d'un, notamment lorsque le jeu se lance dans la carte des mondes parallèles (il faut avouer qu'il ne manquait plus que ça à Ken Levine pour définitivement en faire mon scénariste de jeu préféré), l'histoire absolument passionnante de Booker ne laissera personne indifférent.
Mais bien que déjà tout ait été dit sur elle, c'est peut être bien Elizabeth le point le plus interessant du jeu.
Si comme tout le monde j'ai peu être perplexe sur l'ajout d'un IA (mauvaises expériences de RE4 et 5) dès les premières minutes passées avec elle on se rend compte que c'est un plus indéniable dans l'avancement du jeu.
Tout d'abord pour l'argent qu'elle récolte par elle même et qu'elle vous lègue ensuite, pour les munitions qu'elle vous déguote lorsque vous êtes à vide lors d'une fusillage, même chose pour les cristaux.
Les petits dialogue qu'elle entretient avec Booker bien sympatiques également, bref tout son personnage représente une bonne partie de ce que j'ai aimé dans ce jeu.
La scène de fin mémorable ne nous empêchera certainement pas de nous creuser les méninges, voire de recommencer le jeu pour essayer de comprendre un peu mieux, les forums sinon pullulent de théories et d'explications très interessantes, la preuve encore du buzz qu'a pu faire le scénar :).
Bref un jeu d'exception, un Bioshock tout simplement...
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