Mon premier FPS

Pas facile de noter un jeu quand on a pas vraiment d'éléments de comparaison. J'avais toujours, ne me demandez pas pourquoi, évité les FPS et puis un jour je me suis dit qu'il ne fallait pas mourir bête et me suis lancée pour naviguer de surprise en surprise à travers ce jeu.Voilà comment je me retrouve à partager avec vous mon avis sur mon premier FPS. Ma première impression a été plus que bonne quand j'ai vu l'univers si particulier dans lequel évoluait Booker Dewitt.J'adore cette image de Columbia derrière laquelle se cachent un monde bien plus sombre. D'ailleurs l'évolution dans ce monde ne se fait pas sans jouer un peu de la gâchette et c'est là qu'est venue ma plus grande surprise quand j'ai constaté que je devais totalement revoir ma manière de jouer par rapport à un jeu type TPS. Il a fallu quelques minutes de prise en main pour une petite noob comme moi et c'était parti ! On prend le crochet qui permet de créer des morts hyper classes et sanglantes et on va poutrer du méchant, Enfin, si on peut encore appeler ça du méchant étant donné que les ennemis n'ont qu'une demi-cervelle simplement programmée pour taper. Malgré ce petit détail et les petits problèmes de longueur de certains passages de contemplation, Bioshock reste un jeu ultra dynamique. On a aussi la possibilité d'explorer à fond Columbia et ainsi bien comprendre la background notamment grâce aux courtes vidéos en noir et blanc ou des fichiers audio qui apportent un plus,à ce jeu. Toutefois on entre vraiment dans Bioshock qu'une fois qu'Elisabeth apparaît. Elle permet une immersion totale dans Bioshock et est très attachante sans être un boulet. Enfin, une fois qu'on a bien exploré tout Columbia et fini de taper les ennemis, au bout d'une quinzaine d'heures de jeu si on explore bien, on a droit à une fin magistrale qui ne déplaira qu'aux rageux. Tout ça pour dire que par mon premier FPS que j'ai acheté au départ simplement pour ma culture, j'ai été complètement séduite et malgré deux ou trois petits défauts je le recommande !