Bioshock Infinite, again and again
J'avais pas mal aimé le premier Bioshock, notamment à cause de son environnement original, des graphismes léchés et des Big Daddy...
J'avais beaucoup moins aimé le 2, je ne l'ai d'ailleurs même jamais fini, à cause surtout des séances où il fallait protéger les petites soeurs pendant les séances de récolte d'Adam.
Et aussi à cause de l'ajout d'un mode multi, par lequel j'avais entamer le jeu d'ailleurs. C'est peut-être ça qui m'en a dégoûté, qui sait, peut-être faudrait-il que je me le reprocure pour le relancer ? Même si j'ai peur qu'il soit bien fade face à Infinite...
C'est donc plein d'appréhension que je lance le titre et déjà, je me suis retrouvé face à un environnement lumineux, ce qui fait bien plaisir à voir après les moisissures de Rapture.
L'histoire se déroule devant nos yeux, au fur et à mesure que l'on progresse, il n'y a pas de ressort scénaristique à la mord-moi-le-noeud et tout se fait avec une fluidité déconcertante. Le héros parle, se parle, nous parle, avec un excellent doublage (la voix de Nate Fisher de Six Feet Under pour ceux qui connaissent) et tout est emmené en douceur. Les gunfights sont dynamiques, ouverts et bien répartis, le système de respawn est bien pensé et on ne reste jamais coincé bien longtemps.
On se plaît à explorer Columbia dans ses moindres recoins afin de dénicher tous les équipements/voxophones, et juste pour le plaisir de visiter des boutiques rétro, quand les murs ne sont pas repeints de sang.
Je ne spoilerai pas le scénario ici mais sachez qu'il vaut vraiment le coup et que le final est juste à tomber. Enfin bref, personnellement je l'ai adoré et je le recommande chaudement, même aux néophytes qui découvriront là un univers loin de la glauquitude des autres canons du genre.
Sans aucun doute LE jeu de ce début d'année, avec le Tomb Raider qui le talonne de prêt.