Le meilleur des deux mondes ?
Il aura pris son temps ce nouveau Bioshock. Tellement qu'on a bien cru qu'il ne sortirait jamais. Mais il est là, fringuant et beau...
Prêt à pété les dents du joueurs une à une !
Car il est bien connu qu'un jeu suscitant tant d'attentes peut aussi provoquer une immense déception (non non je ne parle pas de toi mass effect 3 :-p). Mais voilà, l'équipe de Ken Levine a su transcender leur précédent titre pour atteindre les cimes du plaisir vidéoludique dans le sens le plus noble. Un FPS sachant marié parfaitement narration et action. Et c'est sur ce dernier aspect que le titre de 2K surprend.
On avait souvent reproché au premier Bioshock ses combats mollasson. Ici on se retrouve devant un pure FPS nerveux proposant un système dynamisant et dynamitant : le skyline.
Le fait de pouvoir tournoyer grâce à ce système de grappin donne une véritable dimension épique comme on a rarement connu dans un FPS ! Incroyablement grisant il est aussi l'une des plus grosses forces du jeu mais aussi son plus terrible revers.
Car passé ces "arènes" de combat, le retour à un FPS plancher des vaches fait un peu retomber la sauce. Heureusement le titre possède un leveldesign d'une rare efficacité et les combats se révèle au final presque jamais redondant. Il est aidé aussi par un arsenal varié (pas plus de deux armes porté) qui obligera le joueur à régulièrement changer de flingues car les munitions s'épuisent très vite. Bioshock oblige, on reprend le système de plasmide bien connu ! Des pouvoirs inédits mais rien de révolutionnaire. On reste dans le classique et efficace.
D'un point de vue technique, le titre paye sa sortie tardive et il faut bien avouer que l'unreal engine 3 à fait son temps. Mais voilà, la direction artistique (comme son illustre prédecesseur) est une PURE TUERIE DE SA PU...... TELLEMENT BEAU QUE T'EN CHIALES DES LARMES DE SANG BORD.... Hum désolé mais franchement le jeu tiens son statut de claque graphique tellement l'univers transpire de détails, d'effets de lumières somptueux....On est pas loin de l'orgasme visuel !
Sur console bien évidemment on est limité par les caractéristiques de nos vieilles machines (textures compressés, popup, framerate limite). Les heureux possesseurs d'un bon PC savourons d'autant mieux le travail ahurissant abattu par Irrational Games.
Le personnage d’Élisabeth quand a elle est une réussite totale : aidant le joueur sans jamais le gêné, l'accompagnant sans cesse, le lien qu'elle tisse avec Dewitt (donc nous) devient très fort au fur et à mesure de l'aventure. Je n'avais pas retrouvé une telle sensation depuis le personnage de Yorda dans Ico !
La bande son est une autre grosse réussite qu'il faut découvrir sans l'avoir écouter avant de préférence.
Et j'arrive sur l'aspect qui bien évidemment transcende le titre : son histoire.
Une véritable monté en puissance qui arrive toujours à surprendre si bien qu'il est quasi IMPOSSIBLE de lâcher le pad sans en connaitre le dénouement !
Ce dernier est un immense coup dans la nuque porté au joueur le laissant bouche ouverte, sonné et heureux.
Une fin qui fera date !
Bioshock Infinite pourrait être l'ambassadeur d'une nouvelle génération de jeu. Un jeu alliant les qualités du cinéma pour son histoire, sa mise en scène et le jeux vidéos pour son interaction et ses sensations.
Le meilleur des deux mondes ? Oui c'est possible !
Et il s'appelle Bioshock Infinite !