Come to the dark side... We have whisky!
C'est par son ambiance que cet épisode se démarque d'abord du précédent, puisqu'on passe avec un bonheur certain du fait-divers journalistique avec enquête au campus à la nuit new-yorkaise maussade sur fond musical jazzy.
Peuplée de légendes urbaines, la nuit, et de personnages aussi touchants que déprimants : un clodo qui frappe les fantômes avec son saxo, une femme cloîtrée heureuse de l'être, un fils qui n'aime pas sa mère...
Et surtout Lauren, attachante transposition féminine du détective de film noir, traînant ses clopes et sa neurasthénie de l'un à l'autre, qui forme avec Joey un binôme assez chouette.
Chouettes aussi sont les quelques évolutions techniques proposées par le jeu. Exit les forums internet où tout le monde poste avec son nom de famille, bonjour l'annuaire où il faut taper à la main ce qu'on recherche.
Bonjour aussi les graphismes améliorés et la musique infiniment plus supportable.
Plus de maturité à tous les niveaux, en somme, pour un épisode au charme dépressif dont l'ambiance persiste curieusement bien après qu'on l'ait terminé.
Et sinon, j'étais persuadée que le coupable, c'était Joseph Mitchell qui se travestissait, moi. Sérieux, vous trouvez pas qu'ils ont la même gueule ?