Ce deuxième épisode de la série Blackwell n'a pas le charme du premier, malgré un personnage principal tout aussi attachant. L'ambiance "jazz club" sonne un peu faux, les voix sont toujours aussi mal enregistrées (avec ce coup-ci une grosse erreur de casting pour le doublage du gérant du label de jazz), et l'apparition de Joey en tant que personnage jouable rend les énigmes parfois laborieuses. Mais le pire nouveau défaut reste le fait que par moments, un personnage ne vous dira pas tout ce qu'il sait sur un sujet, et il faudra le questionner plusieurs fois de suite sur ce même sujet pour débloquer les lignes de dialogues suivantes. Cette erreur de game design manifeste pourra vous bloquer très rapidement dans le jeu, vous laissant croire que vous avez épuisé les dialogues alors que ce n'est pas le cas ; puis finalement vous inciter à cliquer sur tout plusieurs fois comme un robot lors des phases d'interrogation, et gâcher cette sensation de mener une enquête que réussissait à mettre en place The Blackwell Legacy.