Suite aux critiques dithyrambiques croisées un peu partout, sur internet, dans les magasins spécialisés, la presse et également auprès de mes amis (ces traîtres), je me faisais une joie d'attaquer ce jeu.
J'ai peiné, laborieusement, je me suis traînée jusqu'au level 75 en me demandant encore et pourquoi il fallait refaire les mêmes boss. (QUATRE fois les même boss ? Non mais c'est une blague ?) Je ne suis pourtant pas la dernière pour perdre mon temps à farmer des conneries ou pexer en aveugle en refaisant les même choses mais là j'ai craqué, j'abandonne. C'est d'un ennui mortel, plus soporifique qu'un épisode de Derrick au ralenti. Les "Donjons" ne sont qu'un enchevêtrement de couloirs (amoureux d'énigmes à la Zelda, passe ton chemin, estime toi heureux si parfois tu peux actionner un levier pour ouvrir la porte d'à côté), l'histoire se répète, inlassablement, les dialogues sont niais et inutiles. Il n'y a rien d'autre à faire que de couvrir la map (rapidement limitée) et d'enchaîner les mêmes combats, encore et encore jusqu'à écœurement. L'optimisation des personnages ne demande pas beaucoup de réflexion, les "quêtes annexes" me font encore rire. ("ouvrez le menu et changez la difficulté. Bravo ! Vous avez gagné une clochette." Il y en a 50 du même genre, des heures de divertissement.) Quant au scénario, il tient sur la ficelle d'un string de bikini, quel dommage que j'arrête avant la fin, je vais peut être rater un coup-de-théâtre-cliffhanger de malade !
Heureux événement de mon parcours, j'ai pu rebaptiser les 4 petits personnages de mon équipe. Adieu donc, Benêt, Nullarde, Baveux et Nunuche, vous ne me manquerez pas, je vous ai déjà oubliés.