Vous rêviez de jouer dans un film de Sergio Leone ? Ubisoft réalise ce souhait !
Call of Juarez : Gunslinger est l'histoire d'une homme en quête de vengeance.
C'est une histoire, ce fait est important : la narration de celle ci crée littéralement le jeu, et le modifie au gré du conteur et des différentes interruptions de l'auditoire, je rapproche cette oeuvre à Jacques le Fataliste dans lequel les détails de l'aventure sont modifiables à souhait.
La vengeance rend le jeu jouissif : on tire, ça explose, on recharge, séquence de slow motion, on jette de la dynamite. C'est simple et efficace. Puis viennent les duels, des challenges dans lesquels il faut faire attention à sa rapidité, sa précision, et si l'un et l'autre ne suffisent pas, il faut éviter les balles. Ils sont vraiment bien foutus, surtout que certains bosses se permettent de compliquer un peu la donne pour rendre la chose encore plus excitante...
Il y a un petit système de combo et d'expérience pour devenir un grosbill. C'est encore une fois jouissif, et cela n'enlève rien au défi du jeu, en témoigne le mode Authentique (à débloquer après la première partie) qui supprime totalement le HUD... Did I fire six shots or only five ?
Ce jeu recèle de références à des westerns spaghettis mythiques, et la musique rappelle très souvent les BO d'Ennio Morricone. On y apprend également pas mal de faits historiques sur le Far West.
Le jeu est un très bon divertissement, il renverse la narration conventionnelle, nous apprend des choses sur cette époque fascinantes (avec des petits clins d’œils in-game) et réussit à immerger le joueur (moi, au moins) dans son univers.