Rebond chez les Cosmonautes
Avec son ambiance "cosmonaute perdu sur une planète peuplée d'aliens hostiles", Capsized rappelle fortement Metroid. Toutefois ils sont assez différents dans la forme, puisque ce jeu repose sur un système de missions dans lesquelles il faut remplir un but précis (trouver la sortie, détruire certains aliens en particulier, sauver d'autres cosmonautes). Celles-ci sont assez variées, se déroulent dans des niveaux plutôt vastes, et peuvent se rejouer à n'importe quel moment, des modes de jeu supplémentaires se débloquant en fonction du score réalisé sur chaque mission.
Pour un jeu de plate-forme, le gameplay est toutefois assez étrange, puisqu'il emprunte beaucoup aux FPS. Contrôles à base de WASD / Souris (je n'aime pas trop, mais bon c'est un coup à prendre, et le jeu est franchement injouable à la manette), arsenal résolument tourné vers l'offensive (fusil de base assez médiocre, mitrailleuse classique et efficace, tir à tête chercheuse qui vise toujours un autre ennemi que celui qu'on a choisi, roquettes qui vous explosent à la gueule une fois sur deux, etc), modes de jeu alternatifs basés sur le duel... On notera également la présence d'un mode coopératif (en local uniquement), que je n'ai pas pu tester parce qu'il se joue à la manette et que mes amis oublient toujours d'amener les leurs.
Malheureusement ce jeu a un gros problème, c'est son moteur physique. Je veux bien admettre que la gravité soit assez faible sur les planètes extraterrestres, mais quand le moindre choc envoie notre cosmonaute valdinguer à dix kilomètres, quand la moindre pente fait l'effet d'un toboggan savonné, quand on se retrouve enseveli sous un tas de rochers dès qu'on en pousse un, et quand la conduite du jetpack donne l'impression d'avoir plusieurs litres d'alcool dans le sang on en vient à se demander si les développeurs n'ont pas un peu forcé le trait.
Visuellement c'est magnifique et très bien animé (si on excepte les rebonds), et il y a quelques thèmes musicaux de grande qualité, surtout vers la fin.
Une expérience intéressante, j'aurais toutefois aimé qu'il fût possible de désactiver le mode caoutchouc.