Le passage à l'ère 3D est, pour les sagas de jeux 2D confortablement installées depuis des années ,un véritable baptême du feu qui, si elles passent souvent l'épreuve haut la main comme Mario (pour ne citer que lui), se vautrent parfois.
Dans ces moments là, on parlera d'erreur de parcours, l'air un peu honteux, et on tentera d'essuyer les traces laissées par le passage de ce dommage collatéral. Le cas de Castlevania est la représentation parfaite du ratage, car au delà d'être peu attrayant d'un point de vue direction artistique (et non pas des graphismes, qui restent bon pour l'époque), il perd également tout ce qui faisait l'attrait de la licence depuis ses débuts. Les combats n'ont plus de punch, la caméra est aux fraises, les OST peinent à rester mémorables, et l'ambiance globale ne laissent rien de remarquable.
On enchaîne combats et énigmes dans un univers qui n'offre finalement qu'une longue épopée d'ennui, avec la seule sensation que Castlevania reste quand même bien là où elle est, sur son support d'origine et sur sa bonne vieille 2D.