Supérieur en tous points à Aria of Sorrow

Avec son arrivée sur Nintendo DS, la série metroidvania commence enfin à s'émanciper un petit peu sans les contraintes techniques qui vampirisaient les épisodes GBA, au demeurant excellents au vu de leur support. Suite directe d'Aria of Sorrow, cet épisode est pour moi nettement supérieur.

Le premier point à noter est donc sur le plan technique. Passé une introduction moderne étonnante, on découvre la première zone, avec beaucoup d'extérieurs et dans une atmosphère enneigée juste magnifique. La mise en scène n'est pas en reste, le jeu donne le ton et rivalise enfin techniquement avec la beauté de Symphony of the Night (on y reviens toujours, dans cette série). Les musiques sont aussi bien plus confort à écouter, point qui faisait pas mal défaut aux épisodes GBA alors que la série est réputée pour ses mélodies.
Si le jeu se déroule ensuite majoritairement dans le château de Dracula, les zones sont davantage diversifiées ce qui est très agréable après la redondance d'ambiance gothique des précédents épisodes.

Pour le reste, cet épisode est bien sûr très inspiré de Aria of Sorrow, puisque l'on contrôle le même personnage. Le système avec la collecte d'âmes et d'un équipement riche, est encore une fois très agréable et nettement amélioré dans le sens de l'ergonomie du gameplay.
La difficulté est au rendez-vous, certains bosses et passages ne sont vraiment pas simples sans leveling et mémorisation des mouvements de l'ennemi. Les passages finaux sont géniaux et tortueux, rattrapant pour moi la vraie fin décevante, d'Aria of Sorrow.

Le scénario est assez présent pour un Castlevania, et la palette de personnages est très divertissante. On regrette forcément les designs fabuleux d'Ayami Kojima, mais les nouveaux dessins typé manga sont il faut le dire réussis ici.

Sans jamais égaler l'excellence de Symphony of the Night ni révolutionner la recette, Castlevania: Down of Sorrow est un jeu qui tutoie enfin son modèle, en essayant notamment de moderniser un petit peu son ambiance générale. La répétitivité des épisodes GBA commençaient à fatiguer, alors que le gain technique offert par la Nintendo DS semble bien exploité ici, j'ai trouvé très agréable de parcourir ce jeu, en 2019, près de 15 ans après sa parution.